Nouveau point de situation d'ENEDIS

BORDEAUX (awp/afp) - Environ 6.000 foyers étaient toujours privés d'électricité, principalement en Nouvelle-Aquitaine et en Auvergne-Rhône-Alpes, après le passage de la tempête Diego, a annoncé samedi soir le gestionnaire du réseau Enedis dans un nouveau point de situation.

Sur les 70.000 foyers qui étaient touchés par des coupures de courant depuis vendredi soir, "6.000 clients restent à rétablir, principalement en Nouvelle Aquitaine, autour de l'estuaire de la Gironde, et en Auvergne", a indiqué le gestionnaire du réseau électrique Enedis.

"Suite au passage de la tempête Diego qui a touché la France hier (vendredi) après-midi, aujourd'hui (samedi), à 18H30, plus de 90% des clients privés d'électricité ont été réalimentés en 24 heures", a souligné Enedis, ajoutant que "le retour à la normale est prévu demain (dimanche) dans la journée".

Enedis assure avoir "mobilisé d'importants moyens techniques et humains pour intervenir sur le terrain" avec la présence de "plus de 1 000 techniciens d'Enedis et d'entreprises partenaires" appuyés notamment par "des hélicoptères et des drones", qui permettent "de localiser les dégâts sur le réseau électrique".

Depuis samedi matin, il n'y a plus aucun département en vigilance orange. L'opérateur de prévisions Météo France a levé samedi matin l'alerte pour "vents violents" qui concernait encore trois départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes - le Puy-de-Dôme, la Loire et la Haute-Loire, comme pour les départements néo-aquitains de Charente-Maritime, de la Vienne et des Deux-Sèvres, sortis de la vigilance dès vendredi soir. L'alerte orange en Savoie pour "risque fort d'avalanches en haute montagne" a également été levée samedi matin.

Dans le nord de la Gironde, un homme a été gravement blessé vendredi par la chute d'un arbre sur sa caravane située dans un terrain privé à Saint-Laurent-d'Arce.

Les chutes d'arbres sur les voies ferroviaires ont fortement perturbé vendredi la circulation des trains TER et TGV. Des voyageurs de TGV au départ de Paris sont restés bloqués à bord de leur rame pendant plusieurs heures, dans le secteur de Tours, avant d'être transbordés de nuit, selon le témoignage sur Twitter de l'ancien ministre des Transports Dominique Bussereau qui se trouvait dans l'un de ces trains.

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