Ubisoft a relevé ses objectifs de rentabilité lors de la publication de ses ventes du troisième trimestre, clos fin décembre. L’éditeur de jeux vidéo anticipe désormais une rentabilité opérationnelle non-IFRS, c'est-à-dire hors éléments exceptionnels, comprise entre 15,8% et 16,7% sur l’exercice 2016/2017, à comparer à la fourchette précédente de 14,3% à 15%. Ce relèvement reflète la révision à la baisse de l’objectif de chiffre d’affaires, dorénavant attendu entre 1,455 et 1,495 milliard d’euros contre de 1,16 à 1,67 milliard précédemment.
Ubisoft a pris compte de la sortie de South Park : the Fractured But Whole sur l'exercice 2017-18 et du chiffre d'affaires du troisième trimestre fiscal. Le résultat opérationnel non-IFRS, est, lui, toujours attendu entre 230 et 250 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires du troisième trimestre 2016-17 s'est élevé à 529,9 millions d'euros, ressortant sous l'objectif d'environ 560,0 millions d'euros et en baisse de 5,7 % (-4,5% à taux de change constants).
" Concernant l'exercice 2017-18, nos objectifs, que nous communiquerons mi-mai, intégreront une progression du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel tout en tenant compte d'un environnement qui s'annonce très concurrentiel sur la période. A plus long terme, la bonne exécution actuelle de notre plan stratégique nous permet de confirmer avec confiance nos objectifs 2018-19. En effet, nous devrions atteindre, voire dépasser, dès l'exercice 2016-17 les objectifs de 45% de revenu digital et de 17% d'investissement récurrent des joueurs que nous avons fixés pour l'exercice 2018-19." a déclaré son PDG, Yves Guillemot.
Ubisoft Entertainment figure parmi les leaders mondiaux du développement et de l'édition de jeux vidéo interactifs destinés aux consoles, aux PC, aux smartphones et aux tablettes. Le CA par activité se répartit comme suit :
- distribution de jeux vidéo (77,5%) ;
- édition et production de jeux vidéo (22,5%).
Le CA par source de revenus se ventile entre ventes de jeux vidéo en ligne (87,2%), de boîtes de jeux vidéo (8%), de services (3,7% ; notamment services de livraison digitale ou physique de contenus, services de mises à jour, de correction, d'amélioration et de maintenance) et de licences (1,1%).