Plusieurs maisons de courtage de Wall Street, dont J.P. Morgan et UBS, ont commencé à couvrir Viking Holdings, avec un point de vue haussier sur les opportunités de croissance de la société de voyages et de croisières dans un marché mondial des vacances en expansion.

Les actions de Viking ont augmenté d'environ 1 % à 29,93 $ mardi et ont progressé de plus de 13 % depuis leur premier jour de cotation le 1er mai.

POURQUOI EST-CE IMPORTANT ?

Les souscripteurs d'un premier appel public à l'épargne doivent attendre une période spécifique, conformément aux pratiques du secteur, avant de commencer à couvrir les actions de la société.

Viking avait fait son entrée en bourse avec Bank of America, J.P. Morgan Chase, UBS Investment Bank, Wells Fargo, HSBC et Morgan Stanley comme principaux souscripteurs de l'offre.

CONTEXTE

Les opérateurs de croisières devraient connaître une année record en 2024, les voyageurs continuant d'opter pour des expériences en mer plutôt que pour des vacances terrestres coûteuses.

La semaine dernière, Norwegian Cruise Line Holdings a également relevé ses prévisions de bénéfices annuels pour la deuxième fois.

Les actions de Norwegian et de Carnival sont en baisse de plus de 17 % chacune cette année, après avoir augmenté respectivement de 63,7 % et de 130 % en 2023, tandis que celles du groupe rival Royal Caribbean Group sont en hausse de 14 % pour l'année.

QUE DIT LA PRESSE ?

J.P. Morgan ("surpondérer", PT : 34 $) dit que Viking est bien positionné pour gagner des parts de marché sur plusieurs années au sein du marché mondial des vacances en expansion de 1,90 trillion de dollars.

Bank of America ("buy", PT : $35) note que Viking jouit d'une marque bien reconnue et d'une grande satisfaction de la clientèle, ce qui représente un avantage concurrentiel dans un secteur par ailleurs très fragmenté.

Wells Fargo ("surpondérer", PT : 35 $) indique que la fenêtre de réservation moyenne de 11 mois de la société offre "une visibilité supérieure de la demande, ce qui lui permet de mieux gérer l'offre et la demande que les croisiéristes qui ont des fenêtres de réservation plus courtes, de 6 à 8 mois". (Reportage de Granth Vanaik à Bengaluru ; rédaction de Shreya Biswas)