Les 33 millions de pertes enregistrées par CGG Veritas au troisième trimestre n'empêchent pas le titre du spécialiste des services et équipements géophysiques pour l'industrie pétrolière de flamber de 8,39% à 20,18 euros pour occuper la première place du palmarès de l'indice SBF 120. Les investisseurs avaient anticipé ce trou d'air causé par des conditions de marché très difficiles en Amérique du Nord et par la situation de surcapacité marine.

En revanche, ils ont été favorablement surpris par l'amélioration des perspectives du groupe pour le quatrième trimestre, les bonnes performances de sa filiale de matériels géophysiques Sercel, et les mesures de restructuration envisagées par le groupe. Ces dernières, qualifiées de "robustes" par le directeur général, Jean-Georges Malcor, seront présentées le 16 décembre prochain à l'occasion d'une présentation stratégique.

En outre, CGG Veritas a confirmé la perspective d'un retour à l'équilibre de l'offre et de la demande dans le courant de l'année 2011, et par conséquent un redressement des prix à compter du second semestre 2011.

Le groupe compte sur la réouverture des investissements dans le Golfe du Mexique, de moindres capacités additionnelles en 2011 (+5% estimé après +20% en 2010) et une reprise de la demande, notamment pour les technologies haut de gamme pour soutenir ses résultats dans les prochaines années.

Dans l'attente de la présentation stratégique du groupe, Bank of America-Merrill Lynch a conservé sa recommandation Neutre tandis que Gilbert Dupont a réitéré son opinion Acheter.