Le nombre de prétendants au rachat des 53% détenus par Vivendi dans Maroc Telecom se réduit. Vendredi soir dernier, Reuters révélait qu'Etisalat, le deuxième opérateur de télécoms au Moyen-Orient, étudiait l'obtention d'un prêt syndiqué d'au moins 8 milliards de dollars (6,2 milliards d'euros) en vue de présenter une offre sur Maroc Telecom. Information confirmée hier par Bloomberg. Etisalat aurait à cet effet mandaté des banques afin de le conseiller pour des opérations financières et d'acquisition.


Par ailleurs, Qtel, l'opérateur de télécoms qatari, aurait révélé être dans sa période finale de "due diligence", ou audit préalable, pour le rachat de Maroc Telecom, a rapporté Cheuvreux, selon un article publié hier. L'opérateur de télécoms, qui a déjà manifesté son intérêt pour le numéro un du secteur au Maroc en octobre dernier, a fait appel à JPMorgan Chase en décembre pour le conseiller en vue d'un possible rachat des parts de Vivendi dans Maroc Télécom.

Cheuvreux soutient que la transaction devrait être annoncée dans un avenir "très proche". A ce propos, la publication des résultats du groupe le 26 février prochain serait un moment propice, et favorable au groupe, selon le bureau d'études. Au prix actuel de marché, la transaction devrait dépasser les 5 milliards d'euros, ce qui est une très bonne nouvelle, souligne l'analyste. Cette opération permettrait en effet à Vivendi de réduire son endettement à hauteur de 4 milliards et éventuellement de proposer un dividende exceptionnel à ses actionnaires.

A trop crier au loup, le titre de Vivendi ne réagi plus à ces annonces. Le cours s'apprécie de 0,13% à 15,84 euros, sous-performant le CAC 40 (+0,96%).