FRANCFORT, 7 août (Reuters) - Le Land de Basse-Saxe, deuxième actionnaire de Volkswagen, ne prévoit pas de lui réclamer des dommages et intérêts après le cadre du scandale des moteurs truqués, déclare son ministre-président Stephan Weil dans la presse dominicale.

Mardi, le gouvernement régional de la Bavière avait annoncé son intention d'engager une action en justice contre VW, devenant ainsi le premier Land à demander des comptes au constructeur allemand.

La Basse-Saxe, qui dispose d'un droit de veto au conseil de surveillance de VW et détient un cinquième de ses droits de vote, ne voit aucun fondement légal à des poursuites judiciaires, a déclaré Stephan Weil au journal Welt am Sonntag.

"En conséquence, il n'y a aucun projet d'action en justice", a-t-il ajouté.

Le groupe de Wolfsburg, premier constructeur automobile en Europe, est visé par des plaintes aux Etats-Unis, en Corée du Sud et dans d'autres pays pour avoir équipé une partie de ses véhicules diesel d'un logiciel permettant de fausser les mesures d'émissions polluantes. (Christoph Steitz, Véronique Tison pour le service français)