Le secteur de la distribution est à l'honneur à Wall Street. Si le spécialiste du bricolage Home Depot (+3,10 % à 28,23 dollars) affiche la plus forte hausse du Dow Jones, le généraliste Wal-Mart gagne 1,96% à 51,40 dollars. Le numéro un mondial du secteur a dégagé des résultats supérieurs aux attentes grâce à ses réductions de coûts, mais reste cependant pénalisé par une activité morose aux Etats-Unis. Les ventes de Wal-Mart US sont en effet restés stables au deuxième trimestre et reculent même de 1,8% à données comparables hors essence.

Sur cette période, Wal-Mart a réalisé un bénéfice net part du groupe de 3,596 milliards de dollars, en hausse de 3,4% sur un an. Rapporté au nombre d'action, le résultat ressort à 97 cents, soit un cent de plus que le consensus donné par les analystes.

Le chiffre d'affaires a atteint 103 milliards de dollars, en hausse de 2,8%. C'est légèrement moins bien qu'attendu par le marché, qui tablait sur des ventes de 105,40 milliards de dollars. Les ventes ont été tirées par l'international. Grâce à la contribution du Mexique, du Brésil et de la Chine, son chiffre d'affaires y a augmenté de 11% à 26 milliards de dollars.

Wal-Mart a par ailleurs revu à la hausse ses prévisions : le groupe table sur un bénéfice par action compris entre 3,95 et 4,05 dollars pour l'ensemble de l'exercice. La fourchette précédente était comprise entre 3,90 et 4,00 dollars.

« Nous relevons nos prévisions de BPA annuel aujourd'hui en raison de la vigueur sous-jacente de notre performance opérationnelle au cours des deux premiers trimestres, malgré les défis auxquels Walmart US est confronté à court terme et la situation économique actuelle », a déclaré le directeur financier, Tom Schoewe.

« La lente reprise économique va continuer à affecter nos clients, et nous nous attendons à ce qu'ils restent prudents au niveau de leurs dépenses », a renchéri Mike Duke, PDG du groupe.