Zydus Lifesciences Limited a annoncé qu'elle avait terminé le recrutement de son étude clinique de phase II sur l'inhibiteur de NLRP3 `Usnoflast (ZYIL1)' chez des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Les patients atteints de SLA subissent une neuroinflammation et une neurodégénérescence rapide conduisant à une perte constante de la capacité de bouger, de parler, de manger et finalement de respirer. La SLA entraîne une perte de neurones moteurs dans le cerveau et la moelle épinière, qui contrôlent les mouvements musculaires volontaires.

La SLA touche environ 31 000 personnes aux États-Unis et, en moyenne, 5 000 nouveaux patients sont diagnostiqués chaque année aux États-Unis, selon les statistiques des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). On estime que plus de 30 000 personnes vivent avec la SLA en Europe (Union européenne et Royaume-Uni), tandis que l'Inde compte environ 75 000 personnes atteintes de la SLA. Les personnes vivant avec la SLA ont une survie médiane d'environ deux ans après le diagnostic.

L'essai clinique de phase II a recruté 24 patients atteints de SLA dans 7 sites d'essai clinique en Inde et étudiera la sécurité, la tolérabilité, la pharmacocinétique et la pharmacodynamique de l'Usnoflast. Le changement par rapport à la ligne de base du score de l'échelle d'évaluation fonctionnelle révisée de la sclérose latérale amyotrophique (ALSFRS-R) sera mesuré à la semaine 4, à la semaine 8 et à la semaine 12, le critère d'évaluation principal de l'essai étant l'essai clinique de phase 2 contrôlé par placebo, randomisé et en double aveugle. L'essai évaluera également les principaux critères d'évaluation secondaires, notamment la capacité vitale lente (CVL), un facteur prédictif de la perte fonctionnelle dans la SLA, et les niveaux de neurofilaments à la semaine 4 et à la semaine 12.

Usnoflast (ZYIL1) est une nouvelle petite molécule orale inhibitrice du NLRP3. Des études ont démontré que ZYIL1 est très puissant dans les essais sur sang total humain et qu'il peut supprimer l'inflammation causée par l'inflammasome NLRP3. L'Usnoflast a été distribué dans le cerveau et le LCR de diverses espèces non cliniques, notamment des souris, des rats et des primates non humains.

L'efficacité d'Usnoflast a été établie dans plusieurs modèles précliniques validés de neuroinflammation, de maladie de Parkinson, de maladie inflammatoire de l'intestin (MII) et de sclérose en plaques (SEP). Le candidat Usnoflast présente un profil ADME acceptable, avec une bonne marge de sécurité. Dans les études de phase I, Usnoflast s'est avéré sûr et bien toléré.