La deuxième économie de la zone euro devrait croître de 0,1 % au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents et de 0,2 % au trimestre suivant, a indiqué l'INSEE dans sa note de conjoncture, laissant ses prévisions inchangées par rapport au mois dernier.

La France devrait donc connaître une croissance annuelle de 0,9 % cette année, selon l'INSEE, ce qui est légèrement inférieur au taux de 1 % sur lequel se base le gouvernement pour établir son budget.

L'inflation a été ramenée de 4,9 % en septembre à 4,4 % d'ici la fin de l'année, car l'inflation des denrées alimentaires, qui a été l'un des principaux maux de tête des consommateurs et du gouvernement cette année, est tombée de 9,6 % à 6,9 %.

Le taux attendu à la fin de l'année, calculé à l'aide d'une jauge d'inflation nationale plutôt que d'une méthodologie harmonisée au niveau de l'UE, était légèrement plus élevé que prévu le mois dernier, la hausse des prix de l'énergie ayant depuis lors ajouté une certaine pression.