Après les annonces de la Réserve fédérale américaine concernant la fin de l'assouplissement quantitatif monétaire, la hausse des taux obligataires américains et la baisse spectaculaire des marchés émergents, au plus bas depuis 2008, ont apparemment changé la donne. Selon Damien Buchet d'AXA IM, il s'agit cependant davantage d'une nouvelle logique de positionnement que d'une détérioration fondamentale marquée dans les pays émergents. Les évènements en cours en Turquie ou au Brésil ne reflètent pas un supposé bouleversement sur l'ensemble de la zone.

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Et de conclure : "Une approche ciblant la visibilité des rendements offerts par les crédits à duration courte des Etats et entreprises nous apparaît comme la proposition de rendement-risque la plus optimale pour investir aujourd'hui dans les marchés obligataires émergents."