Les stocks de brut affichent une hausse de 6,7 millions de barils à 325,4 millions. Les économistes attendaient en moyenne une augmentation de 900.000 barils seulement.

A 16h00 GMT, le contrat février sur le brut léger américain perdait 7,66% à 44,84 dollars le baril et le Brent cédait 5,2% à 47,82 dollars.

Les stocks d'essence ont augmenté quant à eux de 3,3 millions de barils alors que le marché anticipait une hausse de 800.000 barils.

Les réserves de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, ont quant à elles augmenté de 1,8 million de barils alors que les investisseurs tablaient sur une progression moindre, avec un consensus à +1 million de barils.

Les interrogations concernant la demande, sur fond de dégradation des perspectives économiques, l'emportent donc maintenant dans l'esprit des investisseurs, alors que le marché était au contraire dominé depuis plusieurs jours par des facteurs haussiers: le conflit Moscou-Kiev, l'offensive israélienne dans la bande de Gaza et l'entrée en vigueur de la réduction de production de l'Opep.

Version française Nicolas Delame