JERUSALEM/GAZA - De nouveaux bombardements israéliens ont fait au moins 30 morts ce matin dans la bande de Gaza, où l'aviation israélienne estime désormais que le soldat porté disparu vendredi a été tué au combat.
Selon des témoins et des sources médicales, un missile israélien s'est écrasé contre une école gérée par l'UNRWA, l'agence de l'Onu chargée de l'aide aux réfugiés palestiniens, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, faisant au moins dix morts et une trentaine de blessés.
Neuf membres d'une même famille vivant dans le même secteur ont également péri.
Le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de l'armée israélienne, a par ailleurs annoncé que les forces terrestres engagées dans Gaza étaient en cours de redéploiement et que les habitants de certains secteurs évacués du territoire avaient été autorisés à regagner leurs foyers.
Le bilan humain de l'opération "Bordure protectrice" dépasse désormais les 1.700 morts dans le territoire palestinien, en majorité des civils, selon les services de santé de l'enclave.
Côté israélien, la mort présumée du soldat Hadar Goldin, porté disparu vendredi matin dans le secteur de Rafah, porte les pertes militaires à 64 soldats, auxquels s'ajoutent trois civils tués par des tirs de roquettes ou d'obus de mortier.
Hier soir, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a renoncé à envoyer une délégation au Caire pour des négociations indirectes, a annoncé qu'une fois menée à bien la destruction des tunnels creusés par les activistes palestiniens, l'armée israélienne poursuivrait ses opérations "jusqu'à ce que nous ayons atteint notre objectif de rétablissement de votre sécurité, citoyens d'Israël".
"Le Hamas devra comprendre, même si cela doit prendre du temps, qu'il paiera un prix intolérable, de son point de vue, pour la continuation des tirs", a-t-il dit.
PARIS - Environ 11.500 personnes se sont rassemblées hier à Paris pour manifester à l'appel d'un collectif pro-palestinien en faveur d'un cessez-le-feu et de la paix entre Israël et Gaza, selon la préfecture de police de Paris.
La préfecture de police de Paris, qui avait autorisé ce rassemblement organisé par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, n'a pas recensé d'incidents.
Une manifestation organisée par le même collectif avait rassemblé le 23 juillet plus de 14.000 personnes sur le même parcours sans incident notable.
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HARTMANNSWILLER, Haut-Rhin - Nouvelle étape des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, François Hollande et son homologue allemand, Joachim Gauck, se sont retrouvés ce matin en Alsace pour le 100e anniversaire de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, le 3 août 1914.
Les deux présidents ont participé à une cérémonie organisée au monument national du Hartmannswillerkopf, rebaptisé la montagne "mangeuse d'hommes", un haut lieu de la Grande guerre au nord de Mulhouse où quelque 20.000 soldats français et allemands ont trouvé la mort, principalement durant les combats de 1915.
Dans son discours, François Hollande a souligné que la réconciliation franco-allemande était un exemple, notamment pour ceux qui "désespèrent" du processus de paix au Proche-Orient.
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BEYROUTH - Huit soldats libanais ont été tués cette nuit dans les combats qui se sont poursuivis entre l'armée libanaise et des islamistes armés dans le secteur d'Ersal, près de la frontière syrienne, a annoncé l'armée.
Les combats ont éclaté hier dans cette ville libanaise de la plaine de la Bekaa après l'arrestation d'un des chefs du Front al Nosra, le Syrien Imad Ahmad Joumaa, par l'armée libanaise.
Le Liban subit le contrecoup de la guerre civile en Syrie qui oppose des rebelles sunnites aux forces du président Bachar al Assad, un alaouite épaulé par le Hezbollah chiite libanais soutenu par l'Iran.
Ce regain de tension dans la ville intervient alors que des combats ont été signalés de l'autre côté de la frontière, dans le secteur du Mont Qalamoun, où au moins 50 insurgés syriens ont été tués dans une embuscade tendue par les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés du Hezbollah libanais.
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BAGDAD - Les djihadistes de l'Etat islamique (ex-EIIL) ont pris le contrôle de deux villes du nord de l'Irak à l'issue de combats contre les peshmerga kurdes, rapportent des témoins. Outre les localités de Zoumar et Sinjar, le gisement pétrolier d'Aïn Zalah est également tombé entre leurs mains.
C'est le premier succès des djihadistes sunnites face aux combattants du Gouvernement régional du Kurdistan irakien (GRK). L'Etat islamique, émanation d'Al Qaïda qui s'est emparé de large partie du nord de l'Irak, dont la ville de Mossoul, à la faveur d'une offensive éclair lancée en juin, se heurtait jusque là à la résistance des peshmergas.
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KIEV/DONETSK - Les forces gouvernementales ukrainiennes ont continué hier de progresser vers Donetsk, place forte des rebelles séparatistes pro-russes de l'est du pays, tandis que le ton montait entre la Russie et les capitales occidentales.
Avec la prise de Krasnogorovka et Staromikhaïlovka, deux localités du pourtour de Donetsk, l'armée ukrainienne se retrouve aux portes de la ville, l'une des dernières encore aux mains des rebelles. Les insurgés pro-russes contrôlent aussi Louhansk, près de la frontière russe.
Les experts travaillant sur le site du crash du Boeing de la Malaysia Airlines abattu le 17 juillet ont dû cesser leurs recherches sur une partie de la zone en raison de bombardements à proximité, mais, grâce à une trêve observée localement par les deux camps, ils ont pu travailler sans problème sur le secteur principal.
Le Premier ministre britannique David Cameron a appelé l'Otan à repenser ses relations avec la Russie et à se réformer en profondeur pour mieux défendre ses Etats membres face à une éventuelle menace militaire russe.
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PEKIN - L'attaque d'un poste de police et de bâtiments publics lundi dernier par des hommes armés de couteaux dans la région chinoise du Xinjiang a coûté la vie à 37 civils et 59 "terroristes", rapporte aujourd'hui l'agence Chine nouvelle.
Le gouvernement de cette vaste région de l'ouest de la Chine qui abrite la minorité musulmane ouïghoure évoque une "attaque terroriste en liaison avec des organisations terroristes de l'intérieur et de l'étranger organisée, préméditée et minutieusement préparée".
D'après les autorités, l'opération aurait été dirigée par un proche du Mouvement islamique du Turkestan oriental, impliqué depuis l'an dernier dans des activités séparatistes islamistes.
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PARIS - Un fonctionnaire de la brigade des stupéfiants a été interpellé hier à Perpignan dans l'enquête sur le vol de 52,6 kg de cocaïne dans les locaux de la police judiciaire de Paris.
La drogue, d'une valeur marchande estimée à 2 millions d'euros, avait été saisie le 4 juillet par la brigade des stupéfiants de Paris et entreposée dans une salle sécurisée du 36 quai des Orfèvres. Sa disparition a été constatée le 31 juillet.
L'examen des bandes de vidéosurveillance et les auditions de policiers affectés à la surveillance du sas de sécurité du siège de la police judiciaire ont mis les enquêteurs sur la piste de ce fonctionnaire de police âgé d'une trentaine d'années.
