GAZA, 20 novembre (Reuters) - Deux cameramen travaillant pour el Aksa TV et un responsable des programmes éducatifs de la chaîne al Qods ont été tués mardi dans leurs voitures par des frappes aériennes israéliennes.

Les cameramen ont été atteints près de l'hôpital Chifa, à Gaza, tandis que le journaliste d'al Qods a été abattu dans le centre du territoire.

Leur mort a provoqué la colère des journalistes de Gaza et du Hamas. "L'agresseur israélien veut interdire les images et réduire au silence la voix du brave peuple de Gaza", a déclaré le porte-parole du mouvement islamiste, Faouzi Barhoum.

"Le journalisme joue un rôle majeur et efficace en montrant au monde les crimes de l'ennemi", a-t-il ajouté.

Israël déclare s'efforcer de ne frapper que des combattants et des dirigeants du Hamas, et d'avertir les civils de frappes à venir.

Vingt-et-un Palestiniens sont morts mardi, dit-on de sources médicales. Le bilan côté palestinien est de 130 morts dont 31 enfants depuis le début du conflit, mercredi dernier.

Un soldat et un civil israéliens ont par ailleurs été tués mardi par des roquettes près de la frontière, ont indiqué la police et l'armée.

Ces morts portent à cinq, dont trois civils, le nombre de victimes israéliennes. (Noah Browning, Pascal Liétout pour le service français)