MONTREUX, Suisse, 22 janvier (Reuters) - John Kerry a estimé mercredi soir au terme de la conférence internationale sur la Syrie que l'Iran pouvait encore jouer un rôle décisif dans la recherche d'une solution à la guerre civile.

La république islamique, principal allié du régime de Bachar al Assad, pourtant initialement invitée par les Nations unies, n'était pas présente à Montreux, l'opposition syrienne ayant menacé de boycotter la conférence si l'invitation était maintenue.

Mais pour le secrétaire d'Etat américain, des initiatives parallèles auront lieu à côté des pourparlers formels.

"L'Iran a assurément une capacité à être utile et à faire la différence", a-t-il dit lors de sa conférence de presse finale.

"Nous espérons qu'ils décideront d'être constructifs et d'aller dans un sens qui puisse leur permettre de l'être", a-t-il ajouté. "Il existe beaucoup de façons d'ouvrir cette porte dans les prochaines semaines ou les prochaines mois, et j'espère qu'ils voudront se joindre à une solution constructive." (Lesley Wroughton; Henri-Pierre André pour le service français)