Mais un changement de politique imminent est loin d'être acquis car il n'y a pas de consensus au sein des neuf membres du conseil d'administration sur la question de savoir s'il faut appuyer sur la gâchette lors de la prochaine réunion des 18 et 19 mars, ou attendre au moins jusqu'à la réunion suivante des 25 et 26 avril, ont-elles déclaré.
De nombreux responsables politiques de la BOJ suivent de près les résultats des négociations salariales annuelles des grandes entreprises avec les syndicats le 13 mars, afin de déterminer dans quel délai ils mettront fin à leurs mesures de relance massives.
Des augmentations de salaire significatives augmenteront probablement les chances d'une action en mars, car les offres des grandes entreprises donnent généralement le ton de celles des plus petites entreprises à l'échelle nationale, ont déclaré les sources sous couvert d'anonymat en raison du caractère sensible de la question.
"Si les résultats des négociations salariales du printemps sont bons, la BOJ n'aura pas nécessairement besoin d'attendre avril", a déclaré l'une des sources.
Mais la BOJ pourrait attendre jusqu'en avril si de nombreux membres du conseil d'administration préfèrent attendre l'enquête "tankan" sur le climat des affaires du mois prochain et le rapport des directeurs des succursales régionales de la banque sur les perspectives salariales à l'échelle nationale, avant de prendre une décision finale, ont-ils dit.
