Le groupe de chimie et de pharmacie allemand Bayer a réalisé en 2010 un résultat net en repli de 4,4% à 1,30 milliard d'euros, pénalisé des charges exceptionnelles liées à l'abandon de la marque Schering, laboratoire racheté en 2006. De plus, le numéro un allemand a dû constituer des provisions importantes pour faire face à des risques juridiques, sur le riz génétiquement modifié et face à des plaintes d'utilisatrices de sa pilule contraceptive Yaz/Jasmine.

L'Ebitda a toutefois progressé 9,6% à à 7,1 milliards d'euros. Il est conforme aux prévisions du groupe, qui tablait sur 7 milliards.

Bayer a par ailleurs publié des objectifs 2013 légèrement inférieurs aux attentes, la concurrence des génériques pénalisant les ventes de ses meilleurs médicaments.

Le groupe prévoit un Ebitda en hausse et de l'ordre de 7,5 milliards d'euros cette année et de quelque huit milliards d'euros en 2012.

Les analystes interrogés par Reuters tablaient pour 2011 sur 7,8 milliards et pour 2012 sur 8,5 milliards d'euros.

La semaine dernière, Bayer avait indiqué qu'il allait proposer aux actionnaires au titre de l'année 2010 un dividende de 1,50 euro par titre, après 1,40 euro l'année précédente, pour refléter "la meilleure performance au niveau opérationnel de Bayer l'année dernière". Pour le groupe, cette hausse de 7% du dividende est le signe de son optimiste pour l'avenir.