Paris (awp/afp) - Les Bourses mondiales évoluent dans des directions diverses, gardant en ligne de mire les chiffres de la semaine sur l'emploi aux Etats-Unis et les réunion des banques centrales.

En Europe, les indices boursiers rebondissent mercredi: vers 07H10 GMT, Paris prenait 0,44%, Londres 0,31%, Francfort 0,48% et Milan 0,41%.

En Asie, le Japon est resté dans le rouge, l'indice Nikkei affichant -0,89%. Le Nifty 50 de Bombay remontait de 2,04% vers 07H10 GMT après avoir chuté de près de 6% la veille, sa pire séance depuis mars 2020, face à une victoire moins importante que prévu aux élections législatives pour l'alliance au pouvoir de Narendra Modi.

Shanghai cédait 0,84% et Hong Kong lâchait 0,16% dans les derniers échanges.

En Chine, l'activité dans les services a connu en mai son expansion la plus rapide depuis dix mois, selon un indice indépendant.

"L'économie chinoise est d'une manière générale stable et sur la voie de la reprise", relève Wang Zhe, économiste pour le média économique chinois Caixin.

A New York, les trois principaux indices ont finalement terminé dans le vert mardi, après un début de séance en repli, rassurés par des données conformes aux attentes concernant les commandes industrielles et par une baisse du nombre d'offres d'emplois disponibles en avril aux Etats-Unis.

"Le chiffre moins élevé que prévu" du nombre d'offres d'emplois "a stimulé l'appétit pour les bons du Trésor américain et a augmenté la probabilité de voir la première réduction de la Réserve fédérale (Fed) en septembre", souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Les chiffres officiels de l'emploi pour mai seront publiés vendredi. Avant cela, sera publié mercredi le rapport mensuel d'ADP/Stanford Lab sur les créations d'emplois dans le secteur privé pour mai.

"Une surprise significativement négative sur le front de l'emploi pourrait alimenter les craintes de récession et empêcher les investisseurs en actions de profiter pleinement des attentes potentiellement plus optimistes concernant" la politique monétaire de la Fed", poursuit Ipek Ozkardeskaya.

Des indicateurs d'activité en zone euro et aux Etats-Unis figurent aussi à l'agenda du jour.

Sur le front des banques centrales, la Banque du Canada se réunit mercredi et la Banque centrale européenne (BCE) jeudi. Les marchés s'attendent à ce qu'elles annoncent toutes deux une baisse de leurs taux directeurs.

"Une réduction de 25 points de base de la part de la Banque du Canada pourrait atténuer le récent recul des actions canadiennes, tandis que la réduction de 25 points de base de la BCE pourrait ne pas suffire à remonter le moral des investisseurs, en fonction de ce que dira Christine Lagarde (la présidente de la BCE, NDLR) lors de sa conférence de presse au sujet de la position de la banque centrale concernant de nouvelles réductions", prévoit Ipek Ozkardeskaya.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt des emprunts de l'Etat allemand à dix ans s'établissait à 2,54% vers 07H05 GMT, contre 2,53% mardi.

Zara à la mode

Le leader mondial du prêt-à-porter Inditex, propriétaire de la marque Zara, a enregistré un bénéfice net en hausse de 11% sur un an au premier trimestre, grâce au dynamisme de ses ventes en boutique comme sur internet.

Son action grimpait de 4,66% à Madrid.

Le yen recule de nouveau

Le yen perdait du terrain (-0,65% à 155,92 yens pour un dollar vers 07H05 GMT) après la publication d'un nouveau recul des salaires réels au Japon en avril, mais le rythme de leur baisse a nettement ralenti par rapport à mars.

Mardi, la devise japonaise avait bénéficié d'informations de presse selon lesquelles la Banque du Japon (BoJ) pourrait prochainement ajuster à la baisse ses achats obligataires.

L'euro était stable (-0,02%) face au dollar, à 1,0877 dollar pour un euro.

Les prix du pétrole se stabilisent après deux jours de nettes baisses. Vers 07H05 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord cédait 0,12% à 77,43 dollars et le baril de WTI américain abandonnait 0,10% à 73,18 dollars.

Le bitcoin gagnait 1,05% à 71'165 dollars.

afp/al