* Les VALEURS BANCAIRES sont les principales victimes du rejet de l'Eurogroupe, qui accroît les craintes d'un défaut de la Grèce.

SOCIETE GENERALE, 2e plus forte baisse du CAC 40, a chuté de 5,39% à 21,57 euros, CREDIT AGRICOLE a perdu 4,07% à 5,0 euros et BNP PARIBAS 1,83% à 35,39 euros. Hors CAC, NATIXIS a abandonné 3,5% à 2,316 euros et DEXIA 2,96% à 0,328 euro.

* STMICROELECTRONICS (-5,83% à 5,30) a accusé la plus forte baisse du CAC 40 et du SBF 120, le premier fabricant européen de semi-conducteurs, toujours pénalisé par ST-Ericsson, sa coentreprise avec le suédois Ericsson (-1,96%), ayant fait état d'un recul de son chiffre d'affaires et de ses marges au quatrième trimestre.

* ALCATEL-LUCENT a perdu 4,47% à 1,496 euro avec l'indice STOXX des technologiques (-1,56%), qui a accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe, plombé par Nokia (-6,91%), sa plus forte pondération. Les publications de plusieurs équipementiers télécoms ont ravivé les craintes d'une baisse des ventes du groupe finlandais. Comme STMicro, Texas Instruments a fait état de prévisions faibles pour le trimestre en cours dans son activité de puces pour mobiles.

* ALSTOM a reculé de 2,51% à 28,895, pénalisé par les résultats trimestriels de Siemens (-1,29%): le conglomérat allemand a enregistré un recul inattendu de son bénéfice opérationnel et vu ses prises de commandes baisser pour la première fois en sept trimestres.

* A contre courant, les services aux collectivités ont pris la tête des hausses, profitant du retour de l'aversion au risque. VEOLIA ENVIRONNEMENT (+3,45% à 8,226) et GDF SUEZ (+2,21% à 20,81) ont fini en tête des hausses du CAC 40.

* SOITEC (+9,65% à 4,851 euros) a fini largement en tête de l'indice SBF 120, le fabricant de plaques de silicium sur isolants (SOI) ayant annoncé un renforcement de son partenariat avec Sumitomo Electric Industries.

Raoul Sachs et Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Marc Angrand