L'indice CAC 40 a fini en repli de 0,55% à 3.839,34 points.

* ALCATEL-LUCENT s'est octroyée le titre de valeur du jour avec un gain de 6,17% à 1,498 euro dans des volumes ayant représenté 3,3 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois pour terminer en tête du SBF 120.

Michel Combes, le directeur général de l'équipementier télécoms, a présenté son plan stratégique très attendu qui inclut une réduction des coûts fixes d'un milliard d'euros et passera par un repositionnement du groupe sur les réseaux IP et l'accès au très haut débit.

* VEOLIA ENVIRONNEMENT (-2,34% à 9,167 euros, plus forte baisse du CAC 40) a clôturé sous sa moyenne mobile à 200 jours (à 9,192 euros), la valeur se heurtant à une ligne de tendance baissière passant entre 9,4 et 9,5 euros.

* EADS a reculé de 1,96% à 42,305 euros au troisième jour du salon aéronautique du Bourget alors que l'euro est remonté à 1,34 dollar contre 1,30 dollar au début du mois.

EADS a fait savoir que la question d'une fusion avec le britannique BAE Systems était bel et bien close alors que le Financial Times indiquait que le groupe laissait la porte ouverte à une nouvelle tentative de fusion avec le britannique.

* Les FINANCIERES ont perdu du terrain avant les conclusions du FOMC et la conférence de presse du président de la Fed Ben Bernanke, qui pourrait donner aux marchés des indications plus précises sur le calendrier possible du début de retrait de sa politique d'assouplissement quantitatif.

AXA a lâché 1,78% à 15,77 euros, CREDIT AGRICOLE 1,62% à 6,871 euros, BNP PARIBAS 1,05% à 43,665 euros et SOCIETE GENERALE 0,91% à 28,805 euros. L'indice Stoxx du secteur bancaire européen a cédé 0,93% et celui des assureurs 0,45%.

* De même, de nombreuses CYCLIQUES ont été délaissées avant les éventuelles indications sur l'évolution des mesures de soutien de la Fed à l'économie américaine.

SCHNEIDER ELECTRIC a reculé de 1,86% à 56,43 euros, LAFARGE de 1,48% à 49,735 euros, ARCELORMITTAL de 1,26% à 9,015 euros et ALSTOM de 1,17% à 26,275 euros. L'indice Stoxx du secteur automobile européen a abandonné 0,8% et celui des ressources de base 0,47%.

* A rebours de tendance, les VALEURS TECHNOLOGIQUES européennes (+0,6%) ont été recherchées dans leur ensemble, soutenues par, outre Alcatel-Lucent, Nokia qui a pris 3,41% sur fond de spéculations autour de l'intérêt du chinois Huawei pour un éventuel rachat du groupe finlandais.

GEMALTO a pris 2,2% à 67,86 euros, plus forte hausse du CAC 40, STMICROELECTRONICS 0,72% à 7,442 euros, et ALTRAN TECHNOLOGIES, sur laquelle Natixis est passé à l'achat, a avancé de 1,7% à 5,39 euros.

* KERING (+2,11% à 162,40 euros) a signé la deuxième plus forte hausse du CAC au lendemain d'une assemblée générale qui a approuvé le projet d'introduction en Bourse de la FNAC et au cours de laquelle le PDG François-Henri Pinault a annoncé l'ouverture de discussions en vue de céder La Redoute.

* TECHNIP (+0,41% à 85,02 euros) a remporté auprès de Petrobras un contrat de plus de 500 millions d'euros pour la fourniture de conduites flexibles pour le champ Iracema Sul situé dans la zone présalifère du Santos Basin, au Brésil, à une profondeur d'eau allant jusqu'à 2.500 mètres.

* NICOX (+3,1% à 2,629 euros) a signé la deuxième plus forte hausse du SBF 120 après avoir conclu un partenariat aux Etats-Unis qui renforce son portefeuille de produits ophtalmiques.

* ILIAD a terminé en hausse de 2,4% à 166,10 euros. Son fondateur et vice-président Xavier Niel a déclaré au magazine financier Trends que le groupe pourrait être intéressée par le réseau mobile belge Base ou par Mobistar (+6,19%), filiale d'Orange (-0,13% à 7,583 euros), si leurs propriétaires les mettaient en vente.

* SOITEC a chuté de 11,67% à 2,65 euros, plus forte baisse du SBF 120 dans des volumes ayant représenté 6,5 fois leurs moyenne quotidienne des trois derniers mois, le groupe envisageant de procéder à une augmentation de capital et d'émettre une nouvelle Oceane dans le cadre de son projet de refinancement de son Oceane 2014.

* PSA a perdu 2,33% à 6,446 euros. General Motors a réaffirmé qu'il ne prévoyait pas d'investir davantage dans PSA Peugeot Citroën, son partenaire européen en difficulté.

Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Dominique Rodriguez