L'indice CAC 40 a terminé en baisse de 0,01% à 4.396,39 points.

* AREVA a dévissé de 13,26% à 18,945 euros et accusé la plus forte baisse du SBF 120 dans des volumes ayant représenté 8,3 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur NYSE Euronext. Le spécialiste français du nucléaire a fait état la veille d'une troisième année consécutive de pertes et d'une réduction de son programme d'investissements.

* VEOLIA ENVIRONNEMENT (+8,24% à 13,80 euros) a fini en tête des quelques hausses du CAC 40 après avoir publié des résultats récurrents en nette hausse au titre de 2013, grâce notamment à ses réductions de coûts, et avoir dit viser une solide croissance en 2014.

* GDF SUEZ a pris 6,04% à 18,615 euros, les investisseurs saluant l'engagement du groupe de distribuer 65 à 75% de son résultat pour la période 2014-2016 malgré l'annonce d'une perte nette de 9,3 milliards au titre de 2013.

SUEZ ENVIRONNEMENT a gagné 3,41% à 14,56 euros. GDF Suez n'a pas "à ce jour" l'intention de céder sa participation de 35,7% dans le spécialiste du traitement de l'eau et des déchets.

* VALLOUREC (+4,85% à 40,02 euros) a publié des résultats en nette hausse au titre de 2013 et au-dessus des attentes, grâce à la vigueur de ses marchés pétrole et gaz. Le spécialiste des tubes d'acier sans soudure a confirmé qu'il devrait bénéficier en 2014 de la baisse de ses investissements.

* CGG a chuté de 8,29% à 11,125 euros, plombé par de lourdes dépréciations et une augmentation de son endettement en 2013. Le spécialiste français des services et équipements a également annoncé son intention de réduire de plus d'un quart sa flotte de navires dans le cadre de la restructuration de sa division "acquisition".

* IPSOS a reculé de 6,49% à 31,70 euros après des résultats 2013 affectés par des effets de change défavorables appelés à se poursuivre en 2014, au moins au cours du premier semestre. Mais l'institut de sondages table sur une accélération de sa croissance organique cette année.

* SEB (-5,44% à 58,89 euros) a publié des résultats annuels en partie soutenus par son activité en Chine mais le groupe, dont l'activité a baissé en France l'an dernier, a également été pénalisé en 2013 par des impacts défavorables de changes qu'il prévoit plus lourds encore en 2014.

* ESSILOR (-3,21% à 76,33 euros) a enregistré la plus forte baisse du CAC, pénalisé par des interrogations sur l'évolution du profil du groupe, celui-ci mettant l'accent sur les émergents et les verres solaires. Pour 2014, le numéro un mondial des verres correcteurs vise une hausse de 10% à 12% de ses ventes hors effets de change, au regard de celle de 5,4% finalement réalisée l'an dernier, un exercice au cours duquel il a réduit ses objectifs par deux fois.

* Le SECTEUR TELECOMS français est resté surveillé dans un contexte de réorganisation et de guerre des prix. BOUYGUES a perdu 2,4% à 29,50 euros, VIVENDI 2,2% à 20,635 euros et ORANGE 1,13% à 9,20 euros. A rebours de tendance, ILIAD, à l'origine d'une nouvelle guerre des prix dans le mobile, a pris 2,09% à 170,60 euros.

* PLASTIC OMNIUM s'est adjugé 11,156% à 24,51 euros, plus forte hausse du SBF 120. L'équipementier a annoncé une progression de 14,6% de son résultat net 2013, liée à l'accroissement de l'activité des grands constructeurs automobiles mondiaux aux Etats-Unis, en Amérique latine et en Chine.

* EIFFAGE (+3,4% à 51,06 euros) a dit prévoir une nouvelle amélioration de ses résultats en 2014, fort de la visibilité offerte par son carnet de commandes, et anticipe une baisse de sa dette.

* FNAC (+9,49% à 27,10 euros), qui a fait son entrée en Bourse en juin, a renoué avec les bénéfices l'an dernier, tirant ainsi les premiers dividendes de sa politique de réduction de coûts et de ses ventes couplées sur internet et en magasin.

* GAZTRANSPORT & TECHNIGAZ (GTT) n'a pas convaincu les investisseurs pour ses débuts en Bourse. Le titre a fini à 45,81 euros, soit -0,4% par rapport au prix d'introduction en Bourse de 46 euros fixé pour le spécialiste des systèmes de confinement à membrane pour le transport du gaz naturel liquéfié.

* BULL (-3,8% à 3,80 euros) a annoncé un bénéfice quasiment divisé par trois en 2013 et une baisse de sa marge d'exploitation, des résultats attribués par le groupe informatique à une conjoncture difficile qui s'est toutefois améliorée au second semestre.

* LATECOERE (-7,07% à 14,45 euros) a fait état d'une perte nette pour 2013, à 80 millions d'euros, contre un bénéfice de 3,1 millions un an plus tôt après avoir enregistré une dépréciation d'un montant de 72 millions sur deux programmes en fin de développement.

(Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Matthias Blamont)