La Bourse de Paris devrait ouvrir en légère hausse jeudi, se stabilisant après son lourd décrochage de la veille (-2,2%).

Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison juin - affiche ainsi un petit gain de 0,2%.

Le CAC est repassé hier sous le seuil des 3.045 points, qui faisait office de support depuis le 24 mai dernier, sans bénéficier pour autant d'une vague de rachats techniques à bon compte au cours des derniers échanges.

D'après les chartistes, l'éventuelle cassure des 3.000 points préfigurerait presque à coup sûr un décrochage en direction du 'gap' des 2.871 points du 25 novembre 2011.

'Ce n'est certainement pas le moment pour faire des prévisions', estime toutefois un analyste. 'Ce serait totalement futile compte tenu des revirements de situation spectaculaire auxquels on assiste en 'intraday', voire d'une heure à l'autre, depuis quelques séances', ajoute-t-il. 'On ne peut qu'assister impuissant aux aléas des échanges', conclut-il.

Wall Street a limité les dégâts hier en clôturant certes en repli, mais de façon moins alarmante que ce que les opérateurs européens pouvaient observer au moment de la fermeture des places du Vieux Continent.

Les indices US ont réussi à contenir leurs pertes, à -1,3% pour le Dow Jones et -1,2% pour le Nasdaq.

En Asie, la séance s'est achevée sur des reculs compris entre 0,7% et 1,3%.

Du côté des statistiques, les opérateurs de marché surveilleront aujourd'hui la publication, en Allemagne, des derniers chiffres du chômage, puis aux Etats-Unis l'enquête ADP sur l'emploi dans le secteur privé et la deuxième estimation du PIB de premier trimestre. Les économistes attendent désormais une croissance de 1,9%, contre +2,2% en première lecture.

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