De bons indicateurs américains n'auront pas suffit à faire la décision et c'est toujours sans inspiration que la Bourse de Paris évolue près de son équilibre à 1h de la cloche.

Vers 16h40, l'indice CAC 40 apparaît quasi stable autour de 3.978 points, alors que c'est le rouge qui l'emporte sur les places de Francfort (-0,7%), Londres (-1,8%) et New York : -0,4% pour le Dow Jones et le S&P, -0,7% Nasdaq.

L'indécision des investisseurs se lie encore dans les cours malgré la publication d'une salve de statistiques, globalement réjouissante, aux Etats-Unis.

Mis à part une petite déception concernant le ' Philly Fed ' ( en baisse à 19,3 contre 22 attendu), tous les autres signaux économiques ont dépassé les attentes des experts, que ce soit les très surveillées inscriptions hebdomadaires au chômage (net repli à 404.000), les indicateurs avancés du conference board (+1% en décembre), ou encore les ventes de logements anciens pour décembre (+12,3% à 5,28 millions contre 4,84 millions attendu).

Au final, cela n'aura pas suffit à contrebalancer les nombreuses incertitudes du moment.

Ainsi, en Chine, les dernières données macroéconomiques ont confirmé les pressions inflationnistes qui sont à l'oeuvre dans le pays, laissant redouter un nouveau tour de vis monétaire.

Un nouveau relèvement des taux, s'il permettrait de juguler l'inflation, aurait un effet dépressif sur l'activité de la Chine, qui apparaît comme l'un des moteurs essentiels de la croissance mondiale.

En Europe, la question des nouveaux ' stress tests ' du secteur bancaire apparaît aussi très débattue, à la suite du discrédit jeté sur les derniers en date.

Des nouveaux tests qui suscitent le scepticisme chez certains experts, à l'image d'AlphaValue pour qui ces tests ' resteraient entachés du même péché originel que ceux de juillet dernier'.

A Paris, la séance est également marquée par une nouvelle série de trimestriels.

bioMérieux flambe de 7,5% à 80,1 euros, après avoir dévoilé un chiffre d'affaires annuel de près de 1,4 milliard d'euros, contre 1,2 milliard d'euros l'année précédente, soit une hausse de 10,9%.

Après des débuts dans le rouge, Alstom s'est redressé pour afficher des gains de 3,8% à 41,4 euros, après avoir fait état d'une amélioration de ses tendances d'activité au 3ème trimestre, une progression qui devrait se poursuivre au 4ème trimestre.

A l'inverse, Accor signe le lourd repli du CAC 40 (-5,4% à 32,8 euros), malgré la publication d'un chiffre d'affaires en progression de 8,4% en 2010 et la révision à la hausse de son objectif de résultat d'exploitation.

Enfin, Rexel lâche 2% à 16,2 euros, même si le distributeur de matériel électrique va accélérer sa croissance dans les pays émergents avec l'acquisition de trois sociétés au Brésil, en Chine et en Inde. Par ailleurs, Morgan Stanley a initié ce matin le suivi du titre avec une recommandation 'surpondérer' et un objectif de cours de 19 euros.

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