La Bourse de Paris pourrait rebondir jeudi matin, malgré la menace toujours présente de faillite de la Grèce et de contamination de la crise aux autres pays d'Europe du Sud.

Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 affiche un gain de près de 0,9%.

'La séance d'aujourd'hui promet encore d'être intéressante en Europe', écrit Cameron Peacock, analyste chez IG Markets.

'Sur fond d'incertitudes croissantes quant à la situation politique de la Grèce, on doit prendre connaissance des derniers chiffres de la production industrielle au Royaume-Uni et de la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre, qui pourrait donner lieu à de nouvelles mesures d'assouplissement quantitatif (QE) selon certains', indique le spécialiste.

En Espagne, le gouvernement de Mariano Rajoy a annoncé la nationalisation partielle de Bankia, l'une des premières banques du pays, afin d'apporter des garanties sur la stabilité du système bancaire national.

L'euro, passé durablement sous le seuil de 1,30 dollar, se stabilise autour de 1,2950 face au billet vert.

Aux Etats-Unis sont attendus aujourd'hui les statistiques de la balance commerciale, des prix à l'importation et des inscriptions aux allocations chômage.

Hier soir, peu après la clôture, Cisco avait publié des profits inférieurs de 10% par rapport aux prévisions et des estimations prudentes qui déçoivent en matières de ventes. La sanction a été immédiate, avec un décrochage de plus de 8% du titre en cotations avant-Bourse.

Dans l'Hexagone, ArcelorMittal, Arkema, Capgemini et Eurazeo entre autres ont publié leurs résultats trimestriels ce matin.

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