Après un long épisode de stagnation (autour de +0,3/+0,4%), la Bourse de Paris a doublé ses gains (+0,79%) en fin de journée, concluant la séance à 7384 points, notamment tirée par Axa (+2,7%), Sanofi (+2,4%) ou encore Kering (+2%) qui, selon Bloomberg, aurait vu Bluebell entrer à son capital.

Les publications de résultats trimestriels sont désormais entrées dans leur phase la plus intense : parmi les grands noms européens de la cote ayant dévoilé leurs comptes avant l'ouverture figurent, entre autres, le groupe d'ingénierie helvético-suédois ABB (+3,6%), l'équipementier de réseaux finlandais Nokia (+1,5%) et le spécialiste français de la communication Publicis (+2%).

Outre-Atlantique, Netflix a fait état d'un bénéfice par action (BPA) supérieur aux attentes, mais son chiffre d'affaire a raté le consensus.
Tesla réagit tout aussi défavorablement à la présentation de ses trimestriels, pourtant marqués par des performances meilleures que prévu.

Au-delà de l'actualité microéconomique, plusieurs statistiques économiques étaient au menu du jour, l'indice de la Fed de Philadelphie : le 'Philly Fed' est passé de -13,7 le mois dernier à -13,5 en juillet, soit sa 11e lecture négative consécutive, et alors que le consensus espérait une remontée un peu plus franche.

Les indicateurs de l'activité générale et des entrées de commandes de l'enquête sont restés négatifs. De plus, l'indice des expéditions a diminué et est devenu négatif. L'indice de l'emploi suggère une main-d'oeuvre globalement stable.

Les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage reculent de 9000 par rapport à la semaine précédente.

Le tableau semble un peu moins idyllique avec l'indice des indicateurs avancés, censé préfigurer la tendance générale de l'économie américaine pour les mois à venir : il a de nouveau reculé au mois de juin (-0,7% à 106,1) notamment sous l'effet de la dégradation du moral des consommateurs.

Au vu du niveau élevé de l'inflation, du resserrement de la politique monétaire et des conditions de crédit et de la réduction des dépenses gouvernementales, le ConfBoard dit pronostiquer une récession aux Etats-Unis entre le troisième trimestre 2023 et le premier trimestre 2024.

Enfin, les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont reculé de 3,3% le mois dernier par rapport à mai, à 4,16 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières (CVS), selon la fédération nationale des agents immobiliers (NAR).

Le prix de vente médian a atteint 410.200 dollars, son deuxième niveau le plus élevé depuis janvier 1999, et le stock de maisons existantes invendues s'est maintenu à 1,08 million à fin juin, soit 3,1 mois au rythme d'écoulement actuel.

Après tous ces chiffres, les T-Bonds US se retendent de +11Pts vers 3,85%, nos OAT se dégradent de +5Pts à 3,01% et les Bunds ne font pas mieux avec +5,3Pts à 2,4500%.

La rémunération des T-Bonds soutient le Dollar qui gagne 0,5% contre toutes devises, l'Euro recule d'autant vers 1,1147$.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Getlink publie un résultat net de 159 millions d'euros au titre du premier semestre 2023, plus que triplé (+218%) en comparaison annuelle, et un EBITDA de 496 millions (+63%) après une provision de 112 millions pour partage de profits de l'interconnexion.

Publicis Groupe fait part d'une révision à la hausse de ses prévisions pour 2023, visant désormais une croissance organique d'environ +5%, un taux de marge opérationnelle proche de 18% et un Free Cash-Flow (FCF) d'au moins 1,6 milliard d'euros.

A l'occasion de ses semestriels, le groupe immobilier Gecina indique revoir en hausse son objectif de croissance du résultat récurrent net (RRN) 2023, maintenant attendu entre 5,9 et six euros par action (et non plus de 5,8 à 5,9 euros), soit une croissance de +6 à +8%.

Voltalia annonce avoir été choisi par ESB et Bord na Móna, deux des principaux fournisseurs d'énergie en Irlande, pour assurer l'ingénierie, l'approvisionnement et la construction (EPC) de leur centrale solaire à Timahoe North, dans le comté de Kildare.

Thales annonce avoir été notifié par l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et par la Commission européenne, de ' deux contrats majeurs pour la cybersécurité du programme Galileo Deuxième Génération (G2G) '.


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