La bourse de Paris retombe sous 7.420, soit une perte de -1% alors qu'à Wall Street, les vendeurs prennent la main.

Seule le Dow Jones surnage et aligne une 16ème séance de hausse sur 17 (avec un gain de +0,3% à 35.670).

Mais le S&P500 et le Nasdaq s'enfoncent dans le rouge (-0,3 et -0,5% respectivement) mais résistent à la forte tension des taux longs, vers 4,05%.

Le dernier chiffre du jour vient de tomber : l'indice ISM manufacturier est ressorti à 46,4 le mois dernier, contre 46 en juin, alors que le consensus tablait sur un rebond plus marqué de l'indice, aux abords de 46,9.

Le sous-indice des nouvelles commandes est remonté à 47,3 contre 45,6 le mois précédent, tandis que celui des prix acquittés a augmenté à 42,6 après 41,8 en juin.

Le sous-indice de l'emploi s'est quant à lui nettement détérioré à 44,4 le mois passé contre 48,1.

Le chiffre des dépenses de construction s'avère également inférieur aux attentes, à +0,5% contre +0,7% estimé.

La bonne surprise du jour provient du secteur manufacturier américain qui s'améliore en juillet. Le PMI S&P Global s'est établi à 49,0 pour le mois écoulé, contre 46,3 en juin.

En Europe en revanche, les surprises ne sont pas bonnes : l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière, calculé par S&P Global, s'est replié pour un sixième mois consécutif en juillet, à 42,7 en juillet contre 43,4 en juin, signalant la plus forte détérioration de la conjoncture industrielle dans l'Eurozone depuis mai 2020.

Il affiche également son plus faible niveau depuis la crise financière mondiale de 2008/2009.

Pas mieux en France où l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière française, calculé par S&P Global, s'est replié de 46,0 en juin vers 45,1 en juillet, son plus bas niveau depuis mai 2020.

Cette dégradation résulte des baisses de la production et des nouvelles commandes, pour un quatorzième mois consécutif.

Parallèlement, les fabricants ont réduit leurs effectifs pour un deuxième mois de suite.

Ces mauvais chiffres sont le prétexte d'une consolidation peut-être bienvenue : l'indice parisien a testé hier les 7500 points, suite à la publication d'indicateurs ayant montré une croissance supérieure aux attentes en zone euro au deuxième trimestre, ainsi qu'une inflation qui s'assagit.

Cette journée est également marqué par les trimestriels de poids lourds américains de la trempe de Caterpillar (mieux qu'attendu), Merck et Pfizer qui ont publié avant l'ouverture de Wall Street, en attendant les publications d'AMD et Starbucks ce soir après la clôture.

Sur le Vieux Continent, ce sont HSBC, BP, Diageo et Daimler qui ont présenté leurs performances ce matin.

Les marchés obligataires reprennent leur glissade après une entame de séance positive : le rendement du Bund allemand à dix ans a se tend de +5,3Pts à 2,518%, nos OAT de +5,5Pts à 3,085%, les T-Bonds US de +9,2Pts à 4,05% (ce matin, le rendement des Treasuries se détendait non loin de 3,95%.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Atos (-4%) annonce avoir conclu un accord d'option de vente avec EP Equity Investment (EPEI), prévoyant des négociations exclusives pour lui vendre sa filiale qui détiendra son activité Tech Foundations (TFCo) à l'issue de la réorganisation interne en cours de finalisation.

Saint-Gobain indique avoir finalisé la cession de l'activité de palissade, barrière et terrasse de CertainTeed aux Etats-Unis à Oldcastle APG, une société du groupe irlandais CRH.

DBV Technologies publie un résultat du premier semestre 2023 en perte nette de 44,8 millions de dollars, contre une perte de 39,7 millions un an auparavant, du fait d'une augmentation des charges opérationnelles à 50,7 millions.

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