Paris termine au plus haut du jour, sur un gain de +2,12% à 3.828Pts... mais ce n'est peut être pas un score significatif car une panne générale des ordinateurs d'Euronext dédiés à la cotation du 'cash' est survenue dès 16H45 et elle perduré jusqu'à 17H35.
Le cours de clôture n'est donc qu'indicatif: à Francfort et Madrid, le gain du jour atteint +2,05%, Milan gagne +1,9% mais l'Eurotop-100 n'affiche au final que +1,43%.
A Wall Street, les indices US pulvérisent des 'plus hauts' depuis début mai avec des gain moyens proches de +1%.
L'odeur de l'argent promis par la FED en cas de confirmation des pressions à la baisse sur les prix et de menace sur la croissance ennivre une fois encore les marchés.
Peut être s'agit-il du point d'orgue du rallye haussier car cela fait 6 semaines que les cours montent parce que les nouvelles économiques -précisément- sont majoritairement mauvaises et devraient inciter la FED à 'tenter quelque chose' (et peu importe que cela n'ait pas fonctionné précédemment).
Le 'quantitative easing' n'est pourtant pas la panacée, certains membres de la FED le jugent même sans effet positif mesurable (Donald Kohn, James Bullard, Thomas Hoening) et Axel Weber (Bundesbank et bientôt peut être futur président de la BCE) estime que c'est une stratégie à proscrire.

La baisse du Dollar -qui rechute sous 1,3980E- alimentait la hausse de Wall Street au cours des 90 premières minutes de la séance... mais on mesure l'ampleur de son repli en constatant qu'il valait encore 1,26E et plus de 92Yen le 13 septembre dernier.

Le CAC40 en termine au contact des 3.825Pts (même zénith que le 20 septembre dernier), dans le sillage des valeurs technologiques qui se distinguent particulièrement sur le CAC après les bons trimestriels d'Intel: STMicroelectronics engrange +2,5% et Capgemini +3,3%.

AXA, dopé par la hausse des actions s'envole de +3,55%, PPR et Schneider prennent 3,25%, Air Liquide et Technip +3,1%, insensibles à la faiblesse d'un Dollar qui sous 1,3975E (à 18H00).

Sur le SBF 120, CGGVeritas signe la plus forte progression avec plus de 8%, alors que les États-Unis viennent de lever -plus tôt que prévu- le moratoire sur les forages en offshore profond dans le Golfe du Mexique.

Atos Origin gagne 2,5% à 34,2 euros, après avoir réalisé son point d'activité à neuf mois : si le troisième trimestre apparaît en ligne avec les attentes d'Oddo, celui-ci explique que la SSII doit encore convaincre.

A la baisse, seul Crédit s'effrite de -0,6% (dernière cotation diffusée à 18H00, ce qui est assez paradoxal dans un contexte de création monétaire et de taux maintenus à un niveau artificiellement bas.

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