Malgré un gros coup de pouce de +10Pts durant le 'fixing' -grâce au double-record absolu du S&P500 et du Nasdaq- le CAC40 clôture inchangé (-0,01%), dans des volumes quasi inexistants (2,8MdsE), et il en va de même pour l'Euro-Stoxx50 (-0,06% à 4.091).

Aucun des 'temps forts' -très attendus- inscrits à l'agenda n'ont fait tressaillir la courbe du CAC40.

Wall Street se remet en situation de réaliser le triplé gagnant : il ne reste plus au Dow Jones qu'à effacer ses 0,1% de repli alors que le Nasdaq caracole à +0,5% (à 14.800) et le S&P500 (+0,1%) inscrit un 3ème record absolu consécutif à 4.390.
Hier, les indices new-yorkais avaient réussi à inscrire un nouveau carton plein de records absolus pour la seconde séance consécutive, confirmant leurs bonnes dispositions avant le bal trimestriel des résultats: rien ne leur interdit de rééditer l'exploit dès ce soir.

Aucune inflexion de la tendance suite à la parution, à 14h30, des derniers chiffres mensuels des prix à la consommation aux Etats-Unis : ils ont augmenté de 0,9% en juin 2021 en rythme séquentiel, d'après le Département du Travail, la hausse des prix s'installe au-dessus des 5% en rythme annuel, à 5,4% (+4,5% hors 'éléments volatiles'), au plus haut depuis 13 ans.
Et sur 3 mois, l'inflation atteint +2,6%, du jamais vu depuis octobre 1982.

La plus grosse surprise provient de la détente de -1Pt des T-Bonds US vers 1,353% (et 1,34% au plus bas malgré un 'CPI' presque 2 fois plus mauvais qu'attendu).

L'autre publication du jour très attendue était celle des trimestriels de JP-Morgan Chase : le N°1 américain divulgue un bond de 155% de son bénéfice au 2ème trimestre (à 11,9Mds$), tiré par l'activité 'M&A' et dopé par la forte diminution des provisions contre les risques de défauts de paiement liés à la crise sanitaire.

JP-Morgan signale toutefois un ralentissement des activités de trading et la faiblesse de la demande de prêts à la consommation malgré la reprise économique et le titre cède -1,8%.
Le 2ème géant bancaire à publier était Goldman Sachs qui dévoile un bénéfice net de 5,5Mds$, presque multiplié par quinze par rapport aux 373 millions de dollars publiés l'an dernier.

Ramené par action, son profit net ressort à 15,02$, alors que le marché n'attendait en moyenne que 10$ par titre.

Goldman Sachs a par ailleurs fait état d'un produit net bancaire en hausse de 16% à 15,4 milliards de dollars sur le trimestre, contre 12 milliards attendus.

Mais le produit net des ses activités de marchés a dévissé de 43% à 3,3Mds$ d'une année sur l'autre... et malgré la hausse d'activité de la 'banque d'affaires', le titre chute de -1,9%.

Du coté des valeurs à Paris, Alstom (-4,3%) finit une nouvelle fois lanterne rouge, plombé par un avis négatif de Goldman Sachs qui souligne les difficultés du groupe à mobiliser du cash après avoir surpayé Bombardier de près de 1Md.

Saint-Gobain (+0,8%) fait part d'accords en vue de la cession de Graham, son activité de distribution en plomberie, sanitaire et chauffage au Royaume-Uni, représentant environ 130 points de vente, 840 employés et un chiffre d'affaires d'environ 260 millions d'euros en 2020.

Eurazeo annonce qu'Altaïr, société dont il est l'actionnaire de référence, est entrée en négociations exclusives avec Philippe Allio pour acquérir le groupe Briochin dont il est l'actionnaire et dirigeant.

Le géant de la santé Sanofi annonce devenir partenaire Premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, 'occasion unique d'associer ses 100.000 collaborateurs à l'un des plus grands événements sportifs au monde'.

UBS maintient sa position 'neutre' et son objectif de cours de 60 euros sur Atos, au lendemain de l'avertissement sur résultats lancé par le groupe français de services informatiques pour une année 2021 qualifiée de 'de transition'.

Berenberg a abaissé mardi son objectif de cours sur Elior, qu'il ramène de 7,3 à 7 euros, dans l'anticipation d'une reprise 'plus graduelle' de l'activité en France.


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