Le rebond de Wall Street dès les 1ers échanges a clairement fait la différence en fin d'après-midi (le Dow Jones gagne désormais +0,7%, le 'S&P' +0,75% et le Nasdaq +1%).
Le CAC40 clôture complètement aux antipodes de la matinée avec un gain de 0,8% à 4.010Pts... et le scénario a été identique partout ailleurs en Europe de l'Europe: le DAX de Francfort gagnait +0,98%, le FTSE de Londres progressait de +0,35% et Madrid a repris +1,3% (l'E-Stoxx50 et l'eurotop-100 affichaient +0,9%).

Les pertes initiales (dans le sillage de Tokyo et d'un Euro en net repli sous les 1,43$ à partir de 9H00) s'étaient assez logiquement creusées en matinée avec la publication de l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne.
Le baromètre mensuel chute de 3,2 points en janvier pour atteindre 47,2 contre 50,4 points en décembre et 51,1 points au mois de novembre. Il s'est contracté pour le quatrième mois consécutif, un phénomène renforçant l'hypothèse d'une reprise lente de la première économie de la zone euro. La monnaie unique ne tardera pas à revenir tester dans la foulée ses planchers de la fin décembre vers 1,425$.

Les marchés ont accueilli sans émotion vers 15h les trimestriels de Citigroup qui s'avèrent conformes aux prévisions. La banque annonce une perte nette de 7,6Mds$, laquelle inclut les obligations liées au remboursement du Troubled Asset Relief Program (après expiration de l'accord de partage de pertes).

La perte trimestrielle représente 0,33$ par action, soit une division par plus de 10 par rapport à celle de 3,4$ du 'T4' 2008, les provisions pour créances douteuses dépassent encore 8,5Mds$.

En France, les performances trimestrielles présentées ce matin ont été plutôt mal accueillies, en particulier celles du géant des équipements pour l'énergie et des transports Alstom.

Le titre Alstom décrochait de 2,46% à 52,76 euros suite à son point d'activité marqué par des commandes pour 11,4 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de l'exercice 2009/2010. Le chiffre d'affaires du groupe industriel s'inscrit à 14,4 milliards, en croissance de 6%.
Le secteur automobile a nettement sous-performé le CAC40 avec un recul de -2,25% de Renault, de -0,6% de Peugeot et Michelin.

A l'inverse, le secteur du luxe a poursuivi son envolée amorcée il y a une semaine: PPR et LVMH ont grimpé de +1,6%, l'Oréal de +0,8%.
Cap Gemini qui bénéficie des anticipations de reprise aux Etats Unis a terminé leader du CAC40 avec +2,3%, devant Arcelor-Mittal (+2,1%) et la défensive SAnofi-Aventis (+1,8%).

EDF gagnait 1,2% à 41,4 euros tandis que la construction du nouveau réacteur nucléaire de Flamanville pourrait connaître un retard de deux ans, d'après Le Figaro. Ce chantier devait normalement se terminer en 2012. La commercialisation de l'électricité était prévue dès 2013.

Hors CAC40, Casino terminait inchangé (+0,08%), au lendemain de son point d'activité pour le quatrième trimestre d'où il ressort des ventes stables (-0,2%) en organique hors essence. Le chiffre d'affaires s'établit en progression de 2,2%, à 7321,1 millions d'euros.

Soitec plongeait de -5%, le titre étant sanctionné après un chiffre d'affaires consolidé de 52,3 millions d'euros sur le troisième trimestre 2009-2010, inférieur aux attentes. Les ventes totales de plaques s'inscrivent à 48 millions, en hausse séquentielle de 6,2% à taux de change constants (mais l'outil de production demeure sous-utilisé).

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