La baisse s'accèlère sur le CAC40 qui abandonne désormais 1,5% à 3 949,70Pts dans le sillage du Dow Jones (-1,3%) et le Nasdaq (-1,8%).

La tendance s'est rapidement orientée à la consolidation sur les plces européennes, dans le sillage des marchés asiatiques qui ont consolidé ce matin malgré les nouveaux records en cascade inscrits par les indices US mardi soir (sur l'anticipation de la victoire du candidat Républicain Scott Brown dans le fief démocrate historique du Massachusetts).

La bourse de Hong Kong a chuté de -1,8%, Shanghai a dévissé de -2,8% alors que la banque centrale chinoise annonçait ce mercredi matin qu'elle avait l'intention de limiter l'expansion du crédit bancaire de façon à ce que le volume se contracte de -20% par rapport à l'année 2009 (où il avait connu une expansion vertigineuse de +95%).

Du coté des statistiques, les prix à la production ont diminué de 0,1% en Allemagne en décembre par rapport à novembre. En moyenne annuelle, l'indice a chuté de 4,2% sur 2009, soit la plus forte baisse enregistrée depuis au moins 1949, date du début de cette statistique.

Les opérateurs ont peu réagi aux chiffres parus à 14h30 aux Etats Unis: les mises en chantier de logements neufs rechutent de -4% au mois de décembre (ce n'est pas une surprise compte tenu des conditions climatiques mais c'est une déception après les +10% du mois de novembre).
Les prix à la production ont progressé de 0,2% en décembre aux Etats Unis alors que le consensus tablait sur une stabilité: le PPI grimpe donc de +4,4%, ce qui est en revanche conforme aux attentes.

Cette journée est d'ores et déjà très riche en actualités et il faut y rajouter la publication de nouveaux trimestriels très attendus.

Bank of America dévoile une perte nette de 5,2 milliards de dollars dont une charge de 4 milliard liée au remboursement du programme de protection gouvernemental TARP.

La perte par action s'établit ainsi à 60 cents, contre 48 cents un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, la perte s'est établie à 194 millions de dollars... il s'en est fallu de peu pour que les comptes reviennent à l'équilibre au 4ème trimestre.

Morgan Stanley annonce pour sa part un bénéfice de 413Mds$, soit 29 cents par titre (contre 36 Cents anticipés) et un chiffre d'affaires de 6.84Mds$ (contre 7.8Mds$ attendus).

A Paris, BNP Paribas recule de 2,2% à 55,3 euros, tandis que Moody's a dégradé certaines notes de dettes sur le groupe bancaire, en conclusion d'une révision entamée le 22 octobre dernier.

L'agence est passée de 'Aa1' à 'Aa2' concernant sa note de dette senior et a aussi réduit d'un cran l'ensemble de ses notes de dettes de long terme, faisant par exemple passer la note de dette subordonnée à 'Aa3'. Les perspectives de l'ensemble des notes sont déclarées 'stables'.

Renault décroche de 4% à 36,9 euros, miné par une note négative d'UBS qui dégrade sa position de 'neutre à 'vente' et ajuste son objectif de cours de 37 à 36 euros, estimant que la tendance à l'amélioration en termes de cash pourrait s'inverser en 2010.

Alstom perd 4% à 50,3 euros, alors que Morgan Stanley réduit sa position de 'surpondérer' à 'pondérer en ligne' avec un objectif de cours maintenu à 57 euros, jugeant le potentiel de croissance du cours de 10% insuffisant pour justifier sa position précédente. Le groupe a indiqué ce matin avoir remporté un contrat de 50 millions d'euros auprès du métro de Santiago, au Chili, dont il modernisera les trains de la ligne 1.

Accor est stable, après avoir affiché mardi soir, pour l'année 2009 un chiffre d'affaires de 7065 millions d'euros, en recul de 7,9% en données comparables et en diminution de 8,5% en données publiées.

Seb s'envole de 9% à 48,4 euros, salué au lendemain de l'annonce d'un chiffre d'affaires meilleur que prévu pour son quatrième trimestre 2009. Le leader français du petit électroménager a réalisé un CA de 1073 millions d'euros, en hausse de 2,6%.

Eurotunnel glisse de 3% à 7,1 euros après avoir indiqué que son chiffre d'affaires du dernier trimestre 2009 s'est établi à 142,6 millions d'euros, soit une hausse de 10,6% en termes publiés et de 7% à changes constants.

Schneider Electric affiche un repli de 2,2%. Morgan Stanley a indiqué ce matin qu'il avait repris la couverture de la valeur Schneider Electric avec un conseil de 'surpondérer' assorti d'un objectif de cours de 90 euros. Les analystes parient notamment sur la demande liée aux équipements et aux bâtiments 'verts'.

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