La bourse de Paris a radicalement inversé la vapeur avec un CAC40 passant d'une hausse initiale de +0,6%, autour des 7.700 points, à un repli de plus de 1,2% vers 7.560, avant de se redresser au contact des 7.600Pts (-0,8%)... avec des volumes modestes (1,5MdsE) mais tout de même en progression de 20% par rapport à la moyenne du mois de juin.
L'Euro-Stoxx50 s'en sort un petit peu mieux (-0,5%) mais ne dispose plus que de 0,2% de marge de sécurité par rapport au support des 4.900Pts.

Wall Street vient de rouvrir sur une note indécise : le S&P500 décale d'à peine -0,1%, le Nasdaq grappille +0,2 à +0,3%... mais le Dow Jones fait pencher la balance avec -0,4%, donc le rouge domine outre-Atlantique.

Au vu de l'agenda économique allégé de la séance, les marchés semblent s'octroyer une pause aujourd'hui avant de s'engager dans une fin de semaine bien plus chargée.

Les investisseurs surveilleront avec une grande attention, vendredi, la parution de l'indice des prix PCE, une mesure de l'inflation particulièrement surveillée par la Fed.

Les opérateurs de marché seront également attentifs à la tenue, demain, du premier débat télévisé entre Joe Biden et Donald Trump en vue de l'élection présidentielle du mois de novembre.

En France, la bonne cote du RN et du Nouveau Front Populaire (l'écart se réduit d'après les derniers sondages) à l'approche du premier tour, dimanche, des élections législatives contribue toujours à alimenter un certain climat de nervosité.

'Les élections restent toujours un point d'attention mais, en l'absence d'information nouvelle et de changement au niveau des sondages, cela a peu d'effet immédiat sur le marché', explique Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.

En attendant, les investisseurs ont pris connaissance ce matin d'une érosion de la confiance des ménages dans l'Hexagone en juin.

Ainsi, à 89, l'indicateur qui la synthétise, calculé à partir des réponses des ménages (essentiellement reçues avant le 10 du mois), baisse d'un point et reste bien au-dessous de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2023).

Sur le compartiment obligataire, une petite dégradation du 'spread' (+2,3Pts) entre le rendement des OAT françaises et celui des Bunds allemands est observée : à +74 points de base avec un Bund à 10 ans à 2,4360% (+2,5Pts) et des OAT de même échéance à 3,175% (+4,8Pts).

Sur le marché américain, le rendement des bons du Trésor à dix ans se tend plus nettement, vers 4,305% (+6,8 pts).

Du côté de l'énergie, les cours du brut restent orientées à la hausse en attendant la publication cet après-midi des chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Le baril de Brent de Mer du Nord progresse de 0,5% à 85,4$, le WTI rajoute +0,4%à 81,1$ sur le NYMEX.
Le Dollar, dopé par son rendement en nette hausse, prend encore 0,3% face à l'Euro qui recule vers 1,0675 et revient tester ses planchers en vigueur depuis le 15 juin.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, bioMérieux a annoncé mercredi avoir obtenu de la FDA américaine une autorisation spéciale ainsi qu'une dérogation dite 'CLIA' pour son dernier test permettant de détecter les virus respiratoires les plus courants, dont la grippe, et les angines à streptocoque.

Atos annonce avoir reçu de la part du comité représentatif de ses créanciers obligataires (SteerCo) une proposition globale de restructuration financière révisée tenant compte de la décision de Onepoint, Butler Industries et Econocom de se retirer des discussions le 25 juin 2024.

Enfin, Schneider Electric annonce le cours de référence et le ratio initial de conversion/échange de son émission d'obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles et/ou existantes (OCEANEs) à échéance 2031 et les résultats du rachat de ses OCEANEs à échéance 2026.


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