Les marchés continuent d'évoluer dans le rouge dans le sillage de leur décrochage de jeudi lié au programme de réformes pour les banques annoncé par Barack Obama.

Le CAC40 se replie légèrement de 0,2% à 3854 points, à l'instar du FTSE de Londres, quand l'Eurostoxx50 recule de 0,3%. A Wall Street, les indices avaient chuté la veille de 2% pour le Dow Jones à 10390 points et de 1,1% pour le Nasdaq à 2266 points.

Sans prôner le rétablissement de la séparation complète instituée par le Glass-Steagall Act 80 ans plus tôt, Barack Obama a approuvé les recommandations de cantonnement des activités préconisées par Paul Volcker, prédécesseur d'Alan Greenspan à la tête de la Fed.

Le président des Etats-Unis a affirmé que 'sa détermination est renforcée par le constat que de grandes firmes font obstruction aux réformes, que certaines d'entre elles dégagent des profits pharamineux mais prétendent parallèlement ne pas être en mesure de prêter aux petites entreprises, ni d'abaisser le taux des cartes de crédit, ni de rembourser le TARP '.

Selon les chefs d'entreprise interrogés en janvier 2010 par l'Insee, la conjoncture industrielle s'est améliorée à 92: l'indicateur synthétique du climat des affaires progresse de quatre points et atteint son plus haut niveau depuis septembre 2008.

Les investisseurs prendront connaissance des entrées de commandes dans l'industrie dans la zone euro en novembre en cours de matinée, mais aucun indicateur majeur n'est attendu cet après midi aux Etats-Unis.

Dans le sillage de leurs consoeurs américaines, les quatre valeurs bancaires du CAC s'affichent dans le bas du classement: Société générale et Dexia chutent de 2,5% chacun à 43,7 euros et 4,4 euros respectivement), BNP Paribas perd 1,9% à 52,5 euros et Crédit Agricole recule de 1,6% à 12 euros.

EDF perd 0,3% à 41,4 euros, alors que, selon les Echos, l'électricien serait moins décidé à céder son réseau de distribution britannique qu'il ne l'était en octobre dernier. Nombreux sont les candidats pour cet actif valorisé 4,6 milliards d'euros.

Hors CAC, bioMérieux décroche de 5,6% à 80,4 euros, sanctionné après la publication, par le spécialiste du diagnostic in vitro, d'un chiffre d'affaires de 1 223 millions d'euros sur l'exercice 2009 en progression de 7,7% à devises et périmètre constants.

Pierre et Vacances s'adjuge 3,4 % à 53,8 euros, salué suite à un chiffre d'affaires trimestriel en croissance de 10,7%, à 329,3 millions d'euros, la progression du développement immobilier (+53,1%) ayant compensé le recul du tourisme (-4,8%).

Enfin, Cegid grimpe de 6,1% à 17,5 euros, porté par l'annonce d'un chiffre d'affaires stable à 248,5 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice 2009. Il s'inscrit à 73,5 millions au quatrième trimestre, en baisse de 7,5%.

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