Un petit peu moins d'acheteurs en fin de séance, un peu plus de prudence avant le weekend et l'avance des valeurs françaises s'est réduite au cours de la dernière heure de +2,1% (4.497) à +1,5% (4.470), dans un volume anémique de 3MdsE (comme le CAC40 a t'il pu gagner +2% avec aussi peu d'acheteurs... sinon avec la désertion des vendeurs ?).

Paris parvient cependant à engranger +0,5% cette semaine contre zéro à l'ouverture ce matin (on échappe à une seconde 'semaine pour rien').

La hausse du jour serait à mettre au crédit des prix à la production en Chine qui ont enregistré une hausse surprise en septembre, la première depuis près de cinq ans.

La progression de l'indice des prix à la consommation a de surcroît dépassé les attentes, ce qui écarte le spectre d'une déflation contagieuse en occident.

Mais assez curieusement, Tokyo, sur la base des mêmes chiffres n'a gagné que +0,5% (et encore, grâce aux +5% de Fast Retailing/Uniqlo) et Shanghai +0,08% (même pas +0,1%).

A Wall Street, les indices US voient leur avance fondre après 3 heures de cotations, de +0,7 à +0,8% à +0,15% (S&P500, Nasdaq) ou +0,3% (Dow Jones) tandis que le VIX se détend nettement de -4% vers 16.

En Europe, la progression moyenne des indice avoisine +1,7% (+1,6% à Francfort, +2% à Milan et +1,85% Madrid)... alors que les fonds investis en actions européennes ont subi une 36ème semaine consécutive de rachats -à hauteur -1,1MdsE hebdo pour un cumul de -91MdsE sur 9 mois- selon l'enquête hebdo de Bank of America Global Research

Toujours au chapitre macroéconomique, les investisseurs ont découvert une hausse de +0,6% des ventes de détail US (contre +0,7% attendu), chiffre ramené à +0,3% hors automobile.
L'inflation ressort à +0,7% en rythme annuel mais elle atteint +1,5% hors énergie et alimentation.
L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan pour le mois d'octobre a subit un brusque décrochage de 91,2 vers 87,9 en octobre (contre 92 anticipé) et qui serait lié aux incertitudes concernant l'élection présidentielle du 8 novembre.
Enfin les stocks des entreprises se regonflent de +0,2%, ce qui peut être interprété comme l'anticipation d'une hausse de la demande et de plus grand confiance dans l'avenir.

En ce qui concerne les trimestriels, ceux de JP Morgan ont largement battu le consensus, en revanche Wells Fargo a déçu (et de lourdes amendes se profilent à l'horizon) mais ce n'est pas sanctionné par Wall Street.

Sur le marché des changes, l'euro reste en repli face au dollar et lâche 0,4% à 1,1020, tandis que le baril de Brent se tasse un peu à 52,9 contre 52,5$.

Enfin, concernant les valeurs, on notera la bonne performance de Renault, qui grimpe de 2,2% après l'annonce de bonnes ventes en septembre.
Les valeurs bancaires sont les grandes gagnantes du jour avec Crédit Agricole (+1,8%), Sté Générale (+1,9%) et BNP-Paribas (+2,8%).

Le luxe est également recherché avec Kering et LVMH à +2,2% et l'Oréal en tête du peloton à +3,2%.
SFR Group (+3,9%) est encore mieux orienté après qu'Altice a annoncé des accords pour acquérir 23.072.805 actions de l'opérateur représentant 5,21% du capital, par le biais de transactions de gré à gré.

A contrario, Faurecia, qui cède 2,2%, reste lanterne rouge. L'équipementier automobile a annoncé une progression de 1,9% de son chiffre d'affaires du troisième trimestre en données publiées et a confirmé ses prévisions annuelles, à savoir une croissance des ventes totales entre 1 et 3% en données comparables, une marge opérationnelle d'au moins 5% et un cash flow net minimum de 300 millions d'euros.




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