Après avoir gagné jusqu'à 0,4% ce matin, flirtant avec les 7300 points, la bourse de Paris conclut la séance sur un recul de 0,1%, à 7260 points.

Au terme d'une séance dont les volumes d'échange n'auront pas dépassé 1,9 milliard d'euros, Publicis et Eurofins Scientific font office de lanternes rouges de l'indice avec un repli de 2,1% chacun.

Il faut dire que les investisseurs restent préoccupés par la Chine, dont la reprise économique s'avère plus poussive que prévu, ce qui pourrait potentiellement pénaliser la croissance mondiale.

A cela s'ajoutent les craintes que la Fed ne se décide à poursuivre sa politique de resserrement monétaire, une perspective qui n'enchante pas les marchés et qui n'incite pas vraiment à la prise de risque.

Dans ce contexte maussade, les investisseurs ont pris connaissance aujourd'hui d'une série de statistiques sans relief sur le vieux continent.

Dans la zone euro, au deuxième trimestre 2023, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,3%. Il reste stable dans l'UE par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat qui confirme donc son estimation rapide préliminaire de fin juillet.

Par ailleurs, la production industrielle a signé une petite hausse en juin dans la zone euro, un redressement toutefois insuffisant pour totalement rassurer sur la croissance économique de la région.

La production a ainsi augmenté de 0,5% d'un mois sur l'autre après être restée stable au mois de mai (chiffre révisé après -0,5% en première estimation), a annoncé Eurostat mercredi.

Outre-Atlantique, le Département du Commerce fait état d'une hausse de 3,9% des mises en chantier de logements aux Etats-Unis en juillet, à 1.452.000 en rythme annualisé, un niveau globalement conforme aux attentes des économistes.

Par ailleurs, les données publiées par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) montrent que les stocks de pétrole brut ont reculé de 6 millions de barils par rapport à la semaine précédente, pour s'établit à 439,7 millions de barils.

Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans évolue désormais à ses plus hauts niveaux depuis l'été 2007, au-dessus du seuil des 4,2% (4,23% exactement), ce qui montre que les investisseurs attendent des taux élevés pour plus longtemps. En Allemagne, le bund reste aussi à un niveau très élevé (2,65%) et l'OAT française à 3,19%.

Les observateurs espèrent désormais que les 'minutes' de la dernière réunion de la Réserve fédérale, attendues dans la soirée, leur apporteront de nouveaux indices sur l'évolution possible des taux d'intérêt aux Etats-Unis.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Riber annonce une commande de plusieurs millions d'euros en provenance d'Allemagne pour un système MBE 412, commande dont la livraison est prévue en 2024.

Nanobiotix fait part de l'expiration du délai de carence prévu par le Hart-Scott-Rodino (HSR) Antitrust Improvements Act of 1976 pour l'accord de licence globale, de co-développement et de commercialisation avec Janssen pour son produit-candidat NBTXR3.

Enfin, Biophytis a annoncé avoir reçu les retours des autorités de santé européenne et américaine en vue de planifier les prochaines étapes règlementaires de son projet dédié au développement de Sarconeos, son principal candidat, dans les formes sévères de Covid-19.


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