Paris (-0,23%) est presque revenu à l'équilibre alors que le Dow Jones est passé de -0,3 à +0,3% en moins d'une heure, le S&P500 passe également dans le vert avec 0,1% et tutoie son record des 3.699 qui ne tient plus qu'à un fil, le Nasdaq tutoie l'équilibre.

Les marché obligataires sont également au zénith avec des records absolus sur les Bonos espagnols à 0,025% et un '10 ans' portugais qui bascule à son tour en négatif (-0,01%).
Les opérateurs digèrent donc avec sérénité la publication de nouveaux indicateurs économiques dont l'un constitue une divine surprise : l'indice ZEW du moral des investisseurs et des analystes allemands se redresse spectaculairement en décembre, de 16 points à 55, là où les économistes anticipaient au contraire une nouvelle dégradation en moyenne.

Pas de surprise du côté de l'estimation finale du PIB de la zone euro pour le troisième trimestre : elle ressort à +12,5% dans la zone euro et de 11,5% dans l'UE par rapport au trimestre précédent. Eurostat révise donc en baisse de 0,1 point ses estimations précédentes.

La productivité non-agricole US a augmenté de 4,6% au troisième trimestre 2020 en rythme annuel, selon le Département du Travail, qui avait fait part en première lecture d'une croissance de 4,9% après une hausse de 10,6% au deuxième trimestre.

Plus globalement, le mois de décembre s'annonce particulièrement chargé en rendez-vous d'importance, puisque les grandes banques centrales se réuniront pour la dernière fois de l'année.

Les investisseurs attendent également, au cours des jours qui viennent, de bonnes nouvelles concernant la prochaine mise sur le marché des vaccins contre le Covid-19 mis au point par Pfizer/BioNTech (feu vert des autorités britannique pour la campagne d'injections et feu vert de la FDA sur les critères de 'sécurité') et Moderna, entre autres.

'Si les perspectives se sont éclaircies avec l'annonce des campagnes de vaccination, la situation sanitaire reste critique et pèse encore sur l'activité économique', estime-t-on toutefois chez Aurel BGC.

Hier, les dernières nouvelles concernant l'épidémie de Covid-19 et les conséquences qu'elle implique au niveau économique étaient venues doucher l'euphorie de Wall Street.
Aujourd'hui, c'est Boris Johnson qui assume la possibilité d'un 'no deal Brexit' (et pas de négociations au-delà de la deadline du 31 décembre)

Les intervenants de marché continuent malgré tout d'espérer l'arrivée du traditionnel 'rally de Noël'.

'Au cours des prochaines semaines, les marchés actions devraient rester bien orientés à l'approche de la fin d'année', assure ainsi Gilles Guibout, le responsable des actions européennes chez AXA IM.

'L'environnement de taux toujours extrêmement faibles n'offre que peu d'alternatives', explique le gérant.

Les opérateurs pourraient donc ne rien vouloir lâcher à deux jours de l'ultime réunion de l'année de la BCE, qui pourrait se décider à intervenir afin de doper une reprise économique qui s'essouffle sur le Vieux Continent.

Les intervenants de marché vont également devoir suivre avec attention l'évolution des négociations sur les relations post-Brexit entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne, qui viennent d'entrer dans leur dernière ligne droite.

Certains stratèges mettent en garde sur le fait que la perspective d'un 'no-deal' n'a pas encore été totalement intégrée par les marchés financiers.

A Paris, les valeurs bancaires poursuivent leur repli en même temps que les taux se détendent (des records sont battus): Crédit Agricole perd près de -2,7%, Sté Générale -1,5%.

La Compagnie des Alpes (-1,7%) a publié un résultat net part du groupe de -104,3 millions d'euros au titre de son exercice 2019-20, contre +62,2 millions pour 2018-19, son excédent brut opérationnel (EBO) étant passé de 232,3 à 93,8 millions (80,1 millions hors IFRS 16).
La fermeture des stations de ski et des parcs à thème pour les congés de fin d'année devraient représenter un manque à gagner de -100MnsE.

Airbus (-0,5%) a livré 64 appareils en novembre à 31 clients. Ces livraisons portent sur le premier A320neo à Sky Express. Le nombre total de livraisons pour 2020 s'élève à 477 livraisons à 80 clients.

Les commandes d'Airbus en 2020 s'élevaient à 381 appareils au 30 novembre, avec 297 commandes nettes. La Société n'a enregistré aucune nouvelle commande en novembre 2020.


Copyright (c) 2020 CercleFinance.com. Tous droits réservés.