La Bourse de Paris continue de broyer du noir, les indicateurs américains sans réelle bonne surprise ne permettant pas en cause la perception déprimée des perspectives économiques.

Après 16h00, l'indice CAC 40 lâche ainsi 1,3% à 3.685 points, tandis que l'Eurostoxx 50 perd 1% et le Dow Jones 0,4%.

L'indice des indicateurs avancés américains n'a que légèrement progressé en août, confirmant le manque de dynamisme de l'économie du pays, d'après le Conference Board. Il a progressé de 0,3% à 110,2, après avoir repris 0,1% en juillet.

Conformément aux attentes, les ventes de logements anciens aux États-Unis ont rebondi au mois d'août, de 7,6% le mois dernier à 4,13 millions d'unités sur une base annualisée.

Les inscriptions au chômage ont augmenté de 12.000 la semaine dernière pour atteindre 465.000, alors que les économistes les attendaient stables autour de 450.000. De plus, le chiffre de la semaine précédente a été révisé de 450.000 à 453.000.

Ce matin, le rebond initial de la place parisienne s'est vite évanoui, devant de nouveaux indicateurs venant rappeler la fragilité de la reprise économique sur le Vieux Continent. L'indice flash composite Markit dans l'Eurozone se replie de 56,2 en août à 53,8 en septembre, soit la plus forte baisse de l'indice depuis novembre 2008.

Sur l'indice CAC 40, le secteur bancaire apparaît particulièrement attaqué avec BNP Paribas qui abandonne 2,9% à 53,7 euros, Crédit Agricole qui perd 2,8% à 11,3 euros et Société Générale qui cède 2,7% à 43 euros.

EADS signe l'une des plus fortes baisses de l'indice (-2,7% à 18,4 euros), malgré l'annonce d'Airbus indiquant que Lufthansa prévoit une commande de 40 appareils, pour un montant total de 4,3 milliards de dollars.

Peugeot recule de 1,1% à 24,1 euros, alors que sa marque Citroën envisagerait de produire la remplaçante de son modèle haut de gamme C6 en Chine, selon un article paru ce matin dans La Tribune.

En retrait de 0,8% seulement à 25,5 euros, GDF Suez surperforme la tendance alors que le groupe énergétique se serait retiré du projet de centrale nucléaire EPR de Penly, à en croire les colonnes du journal Les Échos.

PPR lâche 1,2% à 114,5 euros, pénalisé par Nomura qui dégrade sa position de 'achat' à 'neutre' malgré un objectif de cours rehaussé, jugeant 'pleinement valorisé' le groupe de distribution et de luxe.

Faurecia résiste plutôt bien (+0,3% à 16,5 euros): le titre de l'équipementier automobile se trouve soutenu par une note d'UBS qui entame une couverture à 'achat', conseil assorti d'un objectif de cours fixé à 20 euros.

Enfin, Spir Communication poursuit sa belle envolée de la veille (+18,3%), avec une progression de 2,9% à 25,6 euros, toujours dopé par la cession de leboncoin.fr, qui devrait améliorer significativement la structure financière de la société, selon Gilbert Dupont.

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