La bourse de Paris en termine sur une note indécise (-0,08%) après avoir d'abord progressé en début de séance dans le sillage de Wall Street et des places asiatiques (+2% en moyenne sur le Nasdaq, le Nikkei, Hong Kong et Shanghaï) mais la nouvelle glissade de l'Euro, qui vient d'inscrire un nouveau plancher annuel à 1,2555 contre le Dollar a provoqué une consolidation du CAC40 jusque sur 3.720Pts en fin de matinée puis de nouveau en début d'après-midi.
L'indice n'a cessé par la suite d'osciller autour du point d'équilibre pour en terminer sans direction, en repli de -0,06%, dans un volume qui poursuit sa contraction (à 3,2MdsE... mais beaucoup d'opérateurs étaient absents)
Wall Street n'est pas plus inspiré puisque les indices US affichent -0,2% à la mi-séance: les opérateurs n'ont pas réagi à la la publication d'un chiffre hebdomadaire du chômage quasi inchangé à 444.000 (la moyenne mensuelle recule de -9.000 à 450.000).
Pas de quoi troubler Francfort qui fait office de locomotive (+1,1% à 6.256Pts)... ou peut être de place refuge.
Difficile de ne pas s'interroger sur un phénomène de vases communicants au détriment de la bourse de Madrid (-1,1%), de Lisbonne et Milan (-0,75%). L'Euro-Stoxx50 termine parfaitement stable à 2.763Pts après avoir culminé vers 2.787Pts.
Du coté des matières premières -un baromètre indirect du stress-, le pétrole consolide de -1% sous les 75$ tandis que l'or s'effrite de -0,3% vers 1.234$/Oz.
Du côté des valeurs parisiennes, l'évènement le plus commenté sur les forums boursiers, c'est la débâcle de NicOx : le titre dévisse de façon abyssale de -44,5% à 2,9 euros (-62% en une semaine), suite à l'émission d'un avis négatif d'un comité consultatif de la FDA (étrangement unanime concernant l'insuffisance de tests probants alors que les autorités européennes ont validé cette molécule) concernant la commercialisation du naproxinod, son médicament vedette dans le traitement de l'arthrose.

Les volumes échangés sont impressionnants : près de 15,5 millions de titres ont changé de mains, soit plus de 20% du capital de la biotech, dont les analystes dégradent en masse la notation et les objectifs de cours (à rarement plus de 2E).

Pour sa part, Crédit Agricole chutait de -3,5% à 10,28 euros après avoir présenté hier un résultat net part du groupe de 470 millions d'euros pour son premier trimestre, multiplié par 2,3 sur un an mais inférieur au consensus de 530MnsE. Dans le secteur des financières, Société Générale corrigeait également de -1,5% et Unibail de -1,4%.

Du côté des hausses, signalons Vallourec qui grimpe de 6,3% et a inscrit en début de journée un nouveau record annuel à 162 euros après avoir indiqué que le point bas en termes de chiffre d'affaires et de résultat brut d'exploitation avait été atteint au cours du premier trimestre 2010. EADS poursuit son rallye et gagnait plus de 1%, Essilor et ST-Micro avançaient de +1,5%.
Quant à Ipsos, la valeur gagnait 2% à 30,5 euros alors qu'UBS a remonté son objectif de cours de 29 à 32 euros et réitéré sa position 'achat', au lendemain de la publication par le spécialiste des enquêtes d'opinions d'un chiffre d'affaires trimestriel en croissance de 14%, dont 6% en organique.



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