Paris finit in extremis dans le vert, grâce à un coup de pouce de dernière minute propulsant l'indice de 4.525 vers 4.537 (+0,34%).

Si la clôture était intervenue à 18H, le rouge l'aurait emporté avec un alourdissement de Wall Street qui accroit progressivement ses pertes depuis 17H30 (-0,45% à -0,5% pour le 'Dow' et le Nasdaq).
De toutes façons, avec seulement 3,2MdsE échangés sur le CAC40, personne ne se lance dans une 'chasse aux bonnes affaires': les acheteurs ne sont pas là.

Paris a passé plus la moitié de la séance dans le rouge et plus d'une heure sous les 4.500Pts (repli de -0,7% jusque sur 4.482) avant de se hisser vers 4.550 (pour saluer la réouverture positive de Wall Street, en hausse de +0,25% initialement) puis de retomber dans le sillage des indices US.

Chez nos voisins, les 5 dernières minutes ont fait la différence et Francfort ou Madrid gagnent +0,25%... contre zéro à 17H29.

Paris a été tiraillé entre la baisse de l'euro vers 1,0725$ (-0,9%) qui fut un facteur de soutien technique très appréciable mais Wall Street et le pétrole n'ont pas réussi à se redresser (le baril cède 1,5% à 36,25$, ce qui induit une lecture pessimiste de la croissance en 2016) après le coup de tabac de lundi.

Les bourses chinoises ont reçu le soutien de Pékin et de la PBOC pour enrayer leur plongeon abyssal de la veille, qui avait entraîné une suspension des cotations: injections de 20Mds$ de liquidités pour acheter des actions à crédit, interdiction imminente des ventes à découvert pour les institutionnels... le seul sens autorisé, c'est l'achat, mais cela ne convainc personne.

Après un repli initial de -2%, l'indice SSE Composite de Shanghai a fini sur un repli limité de 0,25% ce mardi, le CSI-300 grappillait +0,28%.

A Paris, les valeurs liées aux télécoms tiennent le haut du pavé alors qu'Orange (+0,7%) a confirmé l'existence de discussions avec le groupe Bouygues (+0,4% contre +3% en matinée) en vue d'un rapprochement avec Bouygues Télécom.

L'ensemble du secteur est en ébullition et la valeur des portefeuilles clients est revue à la hausse (avec un concurrent potentiel en moins, mais ce n'était pas le plus agressif) comme l'illustrent les fortes progressions de SFR-Numericable (+12,25%) et Iliad (+2,75%).

Du côté des baisses, Technip (-4,5%) est pénalisé par une analyse négative de Bernstein qui abaisse sa recommandation de 'supondérer' à 'performance en ligne'. Arcelor-Mittal gagnait symétriquement +5%.

Europcar abandonne -2,6%. Morgan Stanley a ramené sa recommandation sur le titre de 'pondérer en ligne' à 'sous-pondérer' avec un objectif de cours réduit de 14 à 12 euros. L'intermédiaire financier explique que le loueur de voitures évolue dans un environnement 'hautement concurrentiel' où la maîtrise des prix reste limitée et l'offre quasi-illimitée.

Morgan Stanley a renouvelé également sa recommandation à 'sous-pondérer' assortie d'un objectif de cours de 15,5 euros sur les titres Edenred (-1,4%). Le bureau d'études recommande aux investisseurs de se tenir à l'écart du spécialiste des services prépayés.

Natixis confirme son conseil d'achat sur l'action Orpea (+2,55% à 74,33E). Le groupe a annoncé sa première acquisition en Pologne: il s'agit de MEDI‐System, spécialiste de la prise en charge de la dépendance qui possède 7 établissements dans ce pays.
Bryan Garnier confirme également sa recommandation 'achat' et sa valeur intrinsèque de 76 euros sur Orpea.



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