Après avoir gagné 0,5% hier, la bourse de Paris cède 0,2% en moyenne depuis l'ouverture, vers 7.265 points... dans des volumes insignifiants puisque 800MnsE seulement ont été échangés en 7 heures de cotations.
Les investisseurs se montrent prudents, dans tous les sens du terme à deux jours du grand rendez-vous de la BCE prévu ce jeudi.

Même sans participation significative des acheteurs, le CAC40 s'éloigne de sa zone d'alerte baissière (7.150) en repassant au-delà de 7250 points.
Du point de vue de Kiplink, l'indice parisien peut désormais cibler la zone des 7.294/7.339 points.
Les Bourses européennes évoluent pour leur part en ordre dispersé ce mardi : +0,3% à Londres, mais -0,6% à Francfort qui pâtit d'une chute -8,1Pts de l'indice 'ZEW' de la 'situation actuelle' à -79,4.
Wall Street vient de rouvrir sur un repli identique à celui de Paris avec -0,2% sur le Dow Jones comme sur le S&P500.

Mais le sous indice des perspectives s'este redressé de 0,9 point à -11,4.
'De plus en plus de répondants anticipent des taux d'intérêt stables dans la zone euro et aux États-Unis. En outre, les experts s'attendent à un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Chine', expliquait Achim Wambach, le président du ZEW.

Parallèlement aux décisions de la BCE, les marchés attendent dans les jours qui viennent une série de statistiques américaines qui leur permettront d'en savoir plus sur l'état de l'inflation et du marché du travail aux Etats-Unis.

Sur le marché pétrolier, la baisse de la production de plusieurs pays de l'Opep+, en particulier l'Arabie Saoudite et la Russie l'emportent sur les craintes entourant un ralentissement de la semaine, ce qui se traduit par une fermeté des cours.
Le Brent progresse de 1,45% et teste les 92$ (à 91,9$/baril) tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'envole de +1,6% vers 88,7$, un nouveau record annuel.

En l'espace de trois mois, la hausse des cours pétroliers a bondi de plus de 30%, une envolée qui ne devrait pas se résorber à court terme selon les spécialistes.

'Un baril à 100 dollars est désormais un scénario crédible avant la fin de l'année', explique DeftHedge, un spécialiste de la gestion du risque de change et de matières premières en entreprise, qui évoque à la fois des facteurs conjoncturels et structurels.

Les marchés obligataire tente de digérer l'impact inflationniste du prix du baril : les OAT, les Bunds parviennent à se stabiliser vers 3,175 et 2,635% respectivement, les T-Bonds se tendent à la marge de +0,4Pts vers 4,298%, c'est plutôt rassurant.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Interparfums publie au titre de son premier semestre 2023 un résultat net part du groupe en croissance de 43% à 77,6 millions d'euros et une marge opérationnelle en amélioration de 3,3 points à 25,8%, pour un chiffre d'affaires en croissance de 24% à 396,1 millions.

Fnac Darty a annoncé mardi le lancement d'une offre d'obligations senior à échéance 2029 d'un montant total de 300 millions d'euros afin de se refinancer.

Voltalia annonce la signature, par sa filiale Helexia, d'un contrat de 46 mégawatts avec Prime Energy, l'un des plus grands traders d'électricité du Brésil, pour la fourniture de 46 mégawatts d'énergie photovoltaïque sur une période de 20 ans.
TotalEnergies annonce que le plafonnement à 1,99 euro le litre dans toutes ses stations-service en France, sera étendu au-delà de la fin 2023, 'tant que les prix resteront élevés'.

SES-imagotag bondit de 9% à Paris, au lendemain de la publication de résultats de premier semestre 2023 qui 'reflètent une très forte performance opérationnelle' selon Stifel, qui reste à 'achat' sur le titre.


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