La 1ère clôture négative de l'année 2010 déçoit beaucoup d'opérateurs: à quoi bon tirer un CAC40 déjà en hausse de 1,8% de 0,2% supplémentaires au moment du 'fixing' pour le laisser clôturer en baisse de 0,03% le lendemain même, alors les cours étaient pratiquement stables à 17H29 ?
Mais malgré ce score médiocre (et cette baisse qui semblait évitable), Paris s'en tire mieux que la moyenne des places européennes (-0,2% pour l'Euro-Stoxx50) puis Francfort ou Amsterdam (-0,3%).

A Wall Street, le Dow Jones s'inscrit également en repli de -0,3%... victime à l'évidence de la spectaculaire contraction des promesses de ventes dans le secteur immobilier américain (-16% au mois de novembre).

Par comparaison les économistes ne s'attendaient en moyenne qu'à un repli de l'ordre de 3%. Selon la NAR, l'indice avait progressé de 3,7% en octobre pour atteindre son plus haut depuis mars 2006. Cet effondrement interrompt brutalement une série de neuf hausses consécutives, la plus longue enregistrée de l'histoire de cette série statistique, qui a commencé en 2001.

Cette mauvaise suprise n'a pas été compensée par une hausse plus forte que prévue des commandes à l'industrie pour le mois de novembre. Elles ont progressé de 1,1%, selon des chiffres dévoilés mardi par le Département du Commerce (le consensus tablait sur +0,6%).
La progression des commandes à l'industrie pour le mois d'octobre a par ailleurs été révisée à la hausse, passant de 0,6% à 0,8%. Les stocks industries ont quant à eux progressé de 0,2% en novembre.

En France, l'opinion des ménages sur la situation économique se dégradait légèrement en décembre 2009, avec un indicateur résumé d'opinion en baisse d'un point, se repliant pour la première fois depuis quatre mois. 'Bien qu'en augmentation sensible par rapport à son niveau historiquement bas de la fin 2007, l'indicateur reste nettement inférieur à son niveau moyen de ces quinze dernières années' précise l'Insee qui publie ces données.

Du coté devise, la monnaie unique européenne consolide ses gains face au dollar qui se stabilise à 1,4405E après avoir atteint, en matinée, les 1,4485. Le pétrole ressort également inchangé à 81,5$, ce qui n'empêche pas Vallourec de s'aprécier de +1,35% et Technip de +0,95%... Michelin reprenant +2,5% malgré le renchérissement du coût de l'énergie.

A l'inverse, Pernod-Ricard chutait de -2,4% et Air Liquide de -2% (étude négative) et la 3ème plus forte baisse revenait à l'Oréal (-1,6%) après avoir annoncé l'acquisition aux Etats-Unis de Maly's Midwest et Marshall Salon Services, deux fournisseurs de salons de coiffure. Le groupe français de cosmétiques explique que ces deux acquisitions vont lui permettre de compléter son réseau de distribution, qui couvre désormais 80% du territoire américain.

ArcelorMittal terminait en baisse de 0,95%. Credit Suisse a pourtant relèvé son objectif de cours sur ArcelorMittal de 50 à 60 dollars et réaffirme son opinion 'surperformance', jugeant sa perception des perspectives de l'acier meilleures que celles du consensus.


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