Le CAC40 a retrouvé un peu de vigueur et en termine sur un gain de +0,65% à 4.872Pts, sa seconde meilleure clôture de l'année.

L'euro-Stoxx50 a également réagi en fin de séance : il gagne 0,45% après être retombé brièvement dans le rouge entre 15 et 16H.

Wall Street avait rouvert sur une note légèrement positive mais Wilbur Ross a un peu plombé l'ambiance en déclarant que Chine et Etats Unis étaient encore très, très loin d'un accord commercial : après un petit passage en territoire négatif, les acheteurs reprennent la main et cela se traduit par un gain de +0,2% sur le Dow et le 'S&O' tandis que le Nasdaq se détache avec +0,6% (à 7.066Pts).

C'était la première réunion de la BCE de l'année, mais les marchés n'attendaient rien de la conférence de presse de Mario Draghi: il a expliqué que le maintien des taux (inchangés ce jeudi) répond à l'impératif de poursuivre le soutien de l'économie par un stimulus monétaire (argent gratuit).

Mario Draghi et l'ensemble de ses collègues jugent le risque de récession faible mais concède que des signaux moins positifs sont apparus, que des indicateurs se dégradent et que cela pourraient perdurer... cependant, la BCE estime que le ralentissement chinois ne devrait pas se prolonger.

Il n'a pas été question d'un recours au 'TLTRO' lors des discussions entre membres de la BCE cette semaine, mais Mario Draghi juge cet outil efficace.

En ce qui concerne l'inflation par les salaires, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne se manifeste, mais pour l'instant, la hausse des prix demeure contenue.
Robert Sierra, de l'équipe economics de Fitch Ratings estimait ce matin que 'La BCE va jouer la montre et attendre des données nouvelles avant de procéder à des changements significatifs à sa communication sur les indications prospectives'.

Il considère donc 'que la prochaine publication de prévisions (7 mars) de la banque centrale serait un meilleur moment pour évaluer les perspectives pour des hausses de taux durant la dernière partie de 2019'.

Et Christine Lagarde, depuis Davos ce midi, estimait qu'il était souhaitable que les banques centrales restent 'data dependent', c'est à dire ajustent leur politique monétaire en fonction des données économiques.

Avant ce rendez-vous avec la BCE, les opérateurs ont pris connaissance, en début de matinée, des estimations préliminaires des indices d'activité PMI composites dans la zone euro et en France, calculés par IHS Markit au titre du mois en cours.

L'indice pour la zone euro se replie de 51,1 en décembre à 50,7 en janvier, affichant un plus bas de 66 mois, soit cinq ans et demi, et un niveau proche de la stagnation

Se repliant de 48,7 en décembre 2018 à 47,9 en janvier, l'indice en France signale la plus forte contraction de l'activité du secteur privé français depuis plus de quatre ans.
L'Euro fléchit un peu plus nettement ce soir de -0,5% vers 1,1320/$, les cambistes sont convaincus que la BCE ne changera rien cette année: taux zéro jusqu'en 2020.

Cet après-midi aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage ont causé une réelle surprise, avec une chute de -17.000 demandeurs, à 199.000, le niveau le plus bas depuis 1969, quand les Etats Unis comptaient 100 millions d'habitants de moins !
La moyenne mensuelle chute également de -5.500 à 215.000, un record également.

Dans l'actualité des valeurs parisiennes, STMicroelectronics (+10,1%) publie au titre de 2018 un résultat net en hausse de 60,4% à 1,29 milliard de dollars et une marge d'exploitation en progression de 250 points de base à 14,5%.
Atos est 3ème du classement avec +4,7%, Valéo se hisse à la seconde avec +5,8%.
Au lendemain de la démission officielle de Carlos Ghosn, Renault grappille +0,6%.

Elior Group dévoile un chiffre d'affaires de 1.754 millions d'euros pour son premier trimestre 2018-19, en progression de 3,5%, avec une croissance organique de 1,8% et une croissance externe pour 1,8% également.

Le groupe Seb (+3%) a fait état mercredi soir d'un chiffre d'affaires de 6.812 millions d'euros pour l'ensemble de l'année 2018, en croissance de 5,1%, dont une croissance organique de +7,8% et un effet devises de -3,2%.

Air France, la branche française d'Air France-KLM (-0,5%) a annoncé hier soir qu'un projet d'accord a été élaboré avec deux syndicats représentatifs des pilotes, SNPL et SPAF. 'Ce projet d'accord propose des évolutions de la rémunération des pilotes et introduit la flexibilité nécessaire sur certaines règles pour accompagner la stratégie d'Air France', indique la compagnie aérienne.

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