L'effet BCE aura duré un feu de paille, à l'image du CAC40 qui évolué actuellement bien en deçà de ses cours du 10 mars derniers. Les opérateurs ont rapidement opté pour des prises de bénéfices, estimant que Mario Draghi ne dispose désormais de plus beaucoup de marge de manœuvre, après avoir abaissé les trois taux directeurs et augmenté la taille du programme de rachats d'actifs de 60 à 80 milliards d'euros par mois.
Le marché sanctionne par ailleurs la récente baisse des cours du pétrole et les valeurs bancaires enregistrent également de lourds dégagements depuis quelques jours. Dans l'attente de nouveaux catalyseurs, les indices pourraient donc poursuivre leur mouvement de consolidation, d'autant que Wall-Street montre ses tous premiers signes de fébrilité après 5 semaines de forte hausse.

Graphiquement, après avoir rallié dernièrement les 4580 points, plus hauts de l'année, le CAC40 amorce un mouvement de consolidation. La moyenne mobile à 20 jours a récemment été enfoncée et l'indice se dirige désormais vers les 4300 points (moyenne mobile à 50 jours). Cette zone de soutien charnière devra contenir les velléités baissières, sous peine d'assister à une poursuite du mouvement en direction des 4200/4125 points.