Les craintes concernant la situation de la Grèce s’estompent et les principales places boursières repartent à la hausse depuis plusieurs séances, portées par des indicateurs économiques meilleurs que prévu aux Etats-Unis. La Réserve Fédérale a d’ailleurs relevé par surprise son taux d’escompte de 0.25% à 0.75%, prétextant que la situation sur les marchés financiers s’améliorait mais elle a également tenté de rassurer les opérateurs en indiquant que cette décision n’induirait pas de changement pour la politique monétaire à venir. Le durcissement ne semble pas à l’ordre du jour.

D’un point de vue graphique, un biais haussier peut désormais être privilégié au-dessus des 3670 points, niveau correspondant par ailleurs à la borne basse d'un gap laissé ouvert dernièrement. C’est toutefois seulement le franchissement des 3810 points, niveau moyenne mobile à 100 jours, qui relancerait une dynamique haussière digne de ce nom et supposerait une poursuite de la reprise en direction des 3890 points principalement. A contrario, sous les 3670 points, les plus bas annuels seraient probablement ralliés.