AB SCIENCE
Belle année boursière pour AB Science en 2012 dont la capitalisation boursière a bondi de 206% depuis le 1er janvier à plus de 600 millions d'euros. Un exploit qui n'a pas laissé indifférent le comité des indices d'Euronext. Ce dernier a décidé d'intégrer le titre de la société de biotechnologie au sein de l'indice SBF 120 à partir du 24 décembre dernier, renforçant encore l'attrait des investisseurs pour la valeur. Au final, elle a achevé l'année en tête du palmarès 2012 du SBF120...et même du SRD !

ARGAN
La foncière spécialisée en immobilier logistique publiera son chiffre d'affaires 2012.

GEMALTO
Nouveau promu dans l'indice CAC 40, Gemalto a affiché la plus forte progression de l'indice parisien depuis le 1er janvier : +80%. Le spécialiste de la carte à puce récolte en Bourse les fruits de sa bonne santé opérationnelle. Bénéficiant d'une forte demande pour des produits et services à forte valeur ajoutée (téléphonie mobile de quatrième génération, paiement sans contact... ), le groupe a ainsi annoncé fin août qu'il atteindrait avec un an d'avance son objectif à long terme d'un résultat annuel des activités opérationnelles de 300 millions d'euros, initialement fixé pour 2013.

FRANCE TELECOM
France Télécom a vu son titre dégringoler de plus de 30% en 2012 faisant tomber le titre à 8,34 euros et signant ainsi la plus forte baisse du CAC 40 de l'année. De son côté, l'indice phare de la place parisienne a progressé de 15% en 2012. L'année 2012 sera marquée au fer rouge par l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile, incarné par Free et ses forfaits au rabais. Ce dernier a révolutionné le secteur, forçant les opérateurs historiques à réviser à la baisse et de manière radicale leurs offres de téléphonie.

PEUGEOT
2012 a été une « annus horribilis » pour PSA Peugeot Citroën. Le titre du deuxième constructeur français, éjecté du CAC 40 en septembre dernier, a signé la plus forte baisse de l'indice SBF 120 (-54,8%) en 2012. La sanction boursière du groupe sochalien est à la hauteur des difficultés rencontrées. Lourdement pénalisé par la dégradation du marché automobile européen (au plus bas depuis 1993), PSA a accusé au premier semestre 2012 une perte nette de 819 millions d'euros contre un bénéfice de 806 millions un an plus tôt.



Valeurs citées dans l'article : ARGAN, GEMALTO, FRANCE TELECOM, PEUGEOT