Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris est attendue en petite baisse à l'ouverture jeudi, le contexte global dans lequel les investisseurs doivent évoluer restant morose, avec un risque de récession très fort.

Le contrat à terme de l'indice CAC 40 perdait 0,37% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance. La veille il avait cédé 0,81%.

Après avoir oscillé toute la journée entre territoire positif et négatif, la Bourse de New York a terminé en petite baisse mercredi.

"Les marchés boursiers continuent d'être secoués par les craintes de récession, avec en toile de fond des banques centrales qui semblent déterminées à éliminer l'inflation de l'économie mondiale", résume Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

Ces inquiétudes sont en effet revenues plomber les marchés mercredi, après deux jours de répit en début de semaine, faisant chuter le pétrole et les taux d'intérêt obligataires.

"Concernant l'ouverture des Bourses européennes aujourd'hui, le principal point d'attention sera la publication des derniers indices PMI pour le mois de juin en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, avec de nouvelles baisses attendues face à la hausse des prix et à l'affaiblissement de la demande", prévoit Michael Hewson.

En plus des statistiques économiques qui pointent des ralentissements un peu partout dans le monde, de plus en plus d'économistes penchent pour le scénario d'une récession l'année prochaine, et surtout aux Etats-Unis, la première économie du monde.

Le patron de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a admis mercredi devant le Sénat américain qu'un atterrissage en douceur de l'économie américaine allait être "très difficile". "La question de savoir si nous parviendrons" à juguler l'inflation sans tomber en récession "dépendra dans une certaine mesure de facteurs que nous ne contrôlons pas", a-t-il ajouté.

Son audition devant le Congrès se poursuit ce jeudi.

Valeurs à suivre

Stellantis: le constructeur automobile a mis à l'arrêt mercredi soir son usine de Rennes-La Janais jusqu'au 1er juillet, en raison de la pénurie de semi-conducteurs.

TF1: le groupe de télévision a annoncé avoir cédé au fonds d'investissment HLD sa filiale Gamned!, spécialisée dans la vente automatisée d'espaces publicitaires numériques, moins de quatre ans après son rachat.

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