L'indice Dow Jones gagne 179,62 points, soit 0,73%, à 24.763,04 points dans les premiers échanges, au lendemain d'un recul de 2,41%.

Le Standard & Poor's 500, regagne 0,82% à 2.677,82 points après son décrochage de plus de 3% la veille et le Nasdaq Composite, qui a chuté de 4,43% mercredi - sa plus mauvaise séance depuis août 2011 - remonte de 1,35% à 7.204,30 points.

Microsoft, en hausse de 4%, et Ford soutiennent la tendance après la publication de résultats meilleurs que prévu et Intel, Alphabet et Amazon.com gagnent plus de 2% avant leurs publications attendues à la clôture.

Apple et Facebook, en hausse de plus de 1,5%, alimentent aussi le rebond des valeurs technologiques, tandis que Tesla, enfin bénéficiaire au troisième trimestre, bondit de 7%, au plus haut depuis le 27 août.

Le S&P, indice de référence des gérants américains, n'a connu que quatre séances de hausse depuis le début du mois et sa baisse de mercredi l'a fait passer dans le rouge en 2018. Le Nasdaq, lui, est entré en territoire de correction avec une chute de plus de 12% depuis son record du 29 août, imitant en cela l'indice large Russell 2000 et le Dow Transports.

Les indices européens, en vif rebond dans la matinée, limitent leurs gains à l'ouverture de Wall Street, voire virent en baisse à l'image du Dax-30 allemand et du Stoxx 600, en réaction à des déclarations du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, qui a évoqué une hausse des pressions salariales et estimé que l'union monétaire européenne restait "fragile."

L'euro, d'abord en hausse face au dollar, a ensuite effacé ses gains pour revenir sous le seuil de 1,14 dollar.

(Véronique Tison avec Amy Caren Daniel à Bangalore, édité par Marc Angrand)