L'indice des prix à la production (PPI) a augmenté de 0,1% le mois dernier, comme attendu, témoignant de pressions inflationnistes toujours inexistantes.

Parallèlement, la confiance du consommateur américain s'est dégradée plus qu'attendu en octobre, tombant à son plus bas niveau depuis le mois de mars.

"La Fed m'a surpris en septembre en ne diminuant pas son (programme de rachat d'actifs) et la principale raison invoquée, c'était que l'inflation était très basse et il leur reste encore une grosse marge de manoeuvre sur le front de l'inflation", a commenté Doug Foreman, de Kayne Anderson Rudnick Investment Management à Los Angeles.

"Sans aucun doute, les chiffres du jour ne devraient pas changer leur point de vue."

La Réserve fédérale débute ce mardi une réunion de son comité de politique monétaire au terme de laquelle il n'est pas attendu de modification de sa ligne directrice.

Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a pris 0,72%, 111,42 points, à 15.680,35 points, le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, s'est adjugé 0,56%, 9,54 points, à 1.771,95 points et le Nasdaq, à forte pondération technologique, a gagné 0,31%, 12,21 points, à 3.952,34 points.

Le Dow Jones et le S&P-500 signent ainsi des plus hauts de clôture historiques. La séance a été perturbée sur le Nasdaq, une erreur -qualifiée "d'humaine" par l'opérateur- ayant perturbé la cotation pendant environ 45 minutes.

Aux valeurs, Apple a terminé en baisse de 2,49%, freinant ainsi la marche en avant du Nasdaq au lendemain de la publication de résultats jugés décevants par les investisseurs.

IBM (+2,68%) a de son côté nettement contribué à la hausse, tant du S&P-500 que du Dow Jones après l'annonce du montant de son dividende et celle d'un programme me de rachat d'actions d'un montant de 15 milliards de dollars.

A la hausse également (+1,65%), on retrouve le groupe pharmaceutique Pfizer, dont les résultats se sont avérés meilleurs que prévu.

Chuck Mikolajczak, Nicolas Delame pour le service français