Wall Street a clôturé en recul jeudi soir, avant le long weekend de Pâques, sur fond de résultats de banques accueillis de façon contrastée. Le Dow Jones a cédé environ 0,3% à 34451 points, tandis que le Nasdaq Composite a chuté de plus de 2,1% à 13351 points.

Les opérateurs ont reçu assez favorablement les trimestriels de Citigroup (+1,6%) et de Morgan Stanley (+0,6%), mais ont clairement sanctionné ceux de Wells Fargo (-4,6%) et, dans une moindre mesure, de Goldman Sachs (-0,9%).

'Au cours de ce trimestre turbulent dominé par l'invasion dévastatrice de l'Ukraine, l'environnement de marché en évolution rapide a significativement affecté l'activité de nos clients', a indiqué David Solomon, le PDG de Goldman Sachs.

De son côté, Wells Fargo a prévenu que les mesures prises par la Fed afin de lutter contre l'inflation se traduiraient par un ralentissement de la croissance, perspective qui devrait selon elle provoquer une augmentation des provisions pour créances douteuses.

La séance a d'ailleurs été marquée, parmi de nombreuses données macroéconomiques, par des prix à l'importation qui ont grimpé de 2,6% en mars, confirmant là encore la tendance à l'accélération de l'inflation aux Etats-Unis.

Les ventes de détail américaines ont de leur côté augmenté de 0,5% le mois dernier, à peu près comme prévu, et l'indice de confiance du consommateur de l'Université du Michigan est remonté à 65,7 ce mois-ci, contre 59,4 en mars.

Du côté des valeurs individuelles, Twitter a perdu 1,7%, le marché n'ayant pas semblé prendre très au sérieux le projet d'OPA hostile à 54,2 dollars l'action déposé par le milliardaire américain Elon Musk sur le site de micro-blogging.

IBM est parvenu à grappiller 0,3%, aidé par un relèvement de recommandation à 'surpondérer' chez Morgan Stanley, qui estime que le groupe informatique pourrait bien résister à un retournement défavorable de l'économie.

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