Wall Street semblait indisposé par les multiples annonces faites par Donald Trump ce lundi: la consolidation s'était accélérée à mi-séance (elle a atteint -0,4% sur le Dow Jones et plus de 0,5% sur le Nasdaq et le S&P500) mais les acheteurs ont repris la main et ramené la plupart des indices proches de l'équilibre.

Le Dow Jones qui a menacé durant quelques minutes avec le support des 19.750 ne cède que 0,15% (il finit au contact des 19.800) et le Nasdaq termine pratiquement à l'équilibre (-0,05%, il a bien failli clôturer dans le vert, voir Qualcomm), le 'S&P' lâche 0,25%.

Les toutes dernières déclarations de Donald Trump, juste avant l'ouverture de Wall Street, ont inquiété plus qu'elles n'ont enthousiasmé les investisseurs.

Trump promet des 'baisses massives de taxes' en faveur des classes moyennes et des entreprises, ainsi que des avantages accordés aux produits 'made in America' (d'une façon ou d'une autre, cela ressemble à du protectionnisme, le marché n'aime pas ça).

Les toutes dernières décisions annoncées vers 17H15) furent encore moins du goût de Wall Street: Donald Trump suspend par décret le traité commercial de libre échange transpacifique (TTP) et le gel des embauches par l'administration américaine.

Et pour terminer en beauté, la Maison Blanche met en garde la Chine sur ses ambitions expansionnistes en mer de Chine et sur ses pratiques commerciales.

En ce qui concerne les trimestriels -qui risquent un peu de passer au second plan- la semaine sera particulièrement dense sur le plan microéconomique, avec une véritable cascade de résultats. On citera parmi eux, par ordre chronologique, Yahoo !.

Le titre n'a pratiquement pas fluctué (+1%) après la publication peu après 22H: le bénéfice s'élève à 162Mn$ pour le 4ème trimestre, soit 25 cents par action (ajusté), contre 13 Cent il y a un an (le consensus anticipait 21 cents par action).

Mercury Inc bondit en revanche de +7% en 'after hour' grâce à un profit de 15 Cent contre 10 Cent anticipé.

Le Nasdaq aurait pu finir dans le vert sans le plongeon de -12,7% de Qualcomm, poursuivi en justice par Apple.



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