Wall Street : faux rebond mais vraie rechute en fin de séance
Entre la récession au Japon (-0,9% au T3), la chute du baromètre de la confiance 'ZEW' en Allemagne, les doutes sur la capacité de la France à rebondir et l'absence d'un accord sur le versement d'une aide financière cruciale la Grèce, il apparaît évident que les Etats Unis ne peuvent guère compter sur un coup de pouce de l'Europe ou des pays asiatiques.
En interne, les Etats-Unis, restent sous la menace d'une réduction automatique des dépenses publiques et de hausses d'impôts si aucun accord sur la gestion du 'fiscal cliff' n'est conclu d'ici le 31/12.
Mais même si un rééquilibrage de la fiscalité au détriment des plus hauts revenus intervient, ce sera très insuffisant pour redresser les finances US et d'autres mesures seront nécessaires pour éviter une dégradation de la notre américaine par Moody's ou 'S&P'.
Preuve que la sérénité est loin d'être revenue sur les marchés d'actions, les taux longs ont poursuivi leur reflux de 1,613% vers 1,58% sur le '10 ans' et de 2,75 vers 2,72% sur le '30 ans'.
Le recul du Nasdaq-100 a dépassé -0,8% au final mais le recul aurait pu atteindre -1% sans Micron qui a pris +2,9%, Netflix +1,9%, Staples +1,8%.
L'indice a été plombé par Baidu -5,8%, RIM -4,5%, Microsoft -4,2%, Vodafone -2,7%, Citrix et Intel -2,3%, Flextronic -2,2%.
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