Les investisseurs se préparent une nouvelle fois à attacher leurs ceintures mercredi à l'ouverture de Wall Street, sous le coup d'un nouveau plongeon des cours du pétrole.

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les principaux indices américains perdent en moyenne 1,6%, signe annonciateur d'un début de séance dans le rouge.

Après avoir tenté un éphémère rebond hier, les cours du brut sont repartis à la baisse mercredi, le brut léger américain cédant actuellement 2,8% à 27,6 dollars.

Tous les compartiments boursiers devraient s'en trouver affectés, à commencer par les valeurs liées l'énergie et les matériaux de base, très présentes sur le Dow Jones.

La publication des stocks hebdomadaires de pétrole, dans le courant de la matinée, pourrait peut-être permettre d'inverser la tendance en cas de reflux surprise des réserves de brut.

Wall Street avait fini sur une note indécise hier (+0,2%) après avoir été victime d'un 'sell-off' en milieu de journée, au moment où le pétrole replongeait sous les 29 dollars.

Au-delà de la volatilité de l'or noir, les marchés devraient pâtir du pessimisme croissant à l'égard de l'économie chinoise et des craintes relatives aux sorties de capitaux subies par la Chine ou Hong Kong.

Dans la nuit, l'indice Hang Seng de Hong Kong a chuté de 3,5%, entraînant dans son sillage les autres places asiatiques comme Tokyo (-3,7%).

Dans ce contexte de regain d'aversion au risque, les chiffres de l'inflation et de l'immobilier parus ce matin aux Etats-Unis sont relégués au second plan.

La sanction suivant les résultats trimestriels décevants d'IBM devrait en revanche être amplifiée par la chute des marchés. L'action du groupe informatique est attendue en baisse de plus de 6% ce matin.

Goldman Sachs devrait également perdre du terrain après des résultats en baisse au titre de son 4ème trimestre après avoir accepté de s'acquitter d'une lourde amende afin de régler un dossier remontant à la crise de 2007.

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